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Le dirigeant ittihadi a rappelé le rôle politique qu’a joué cette région dans la lutte contre l’occupation, et dans l’édification d’un Etat démocratique. Cette région, ajoutait-il, a été un symbole de l’unité, des sacrifices des martyrs du mouvement ittihadi et de l’Armée de libération pour la démocratisation du pays.
Dans ce sens, Driss Lachgar a également rappelé que la direction du parti a décidé de faire du 29 octobre de chaque année (qui coïncide avec la disparition de Mehdi Ben Barka), une journée de fidélité à tous les martyrs du parti afin de rendre hommage à tous ses militants sans aucune distinction.
Il a critiqué le parti majoritaire qui fait fi de la lutte de l’USFP et de ses martyrs qui ont milité pour l’instauration d’un régime démocratique.
Driss Lachgar a ajouté que l’USFP a consenti d’énormes sacrifices pendant des décennies et présenté des propositions et projets pour l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs. Il a également tenu à rapeller que le parti a lutté pour que le Premier ministre soit vraiment le chef du gouvernement, et que le Parlement ait un réel pouvoir de législation et de contrôle, précisant que l’action de l’actuel Exécutif va à l’encontre de tous les acquis pour lesquels l’USFP a lutté.
Driss Lachgar a affirmé en substance que le Maroc a constitué l’exception, et ce contrairement aux autres pays arabes qui ont vécu dernièrement des changements politiques (tels que la Tunisie, l’Egypte, la Libye…) parce que ce qui s’est passé chez nous n’était qu’une phase dans le processus de la lutte menée par le peuple marocain durant des décennies pour l’instauration de la démocratie.
Le Premier secrétaire de l’USFP a, par ailleurs, conseillé à ceux qui mettent en doute le rôle joué par l’USFP dans la lutte pour la démocratie, de se référer aux rapports de l’IER pour se rendre compte du prix qu’a payé l’USFP pour l’édification d’un Etat démocratique.
En revanche, il a déploré que le gouvernement actuel néglige délibérément tous ces acquis et considère toute critique adressée à son action politique comme une atteinte à sa légitimité électorale, alors que l’important, pour Driss Lachgar, c’est la légitimité populaire, et tous ceux qui prétendent le contraire, s’accrochent à des chimères..
Ont pris part à l’ouverture de ce congrès, le président de la Commission administrative, Habib El Malki, des membres du Bureau politique et de la Commission administrative ainsi que les parlementaires de la région.