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La réunion de la Commission parlementaire des Finances à la Chambre des conseillers devait se tenir à huis clos, mais devant l’insistance des journalistes présents, soutenus par une partie des conseillers, elle a finalement été publique. Ce que l’intéressé n’a pas manqué de reprocher aux élus.
Dans son exposé en l’occasion, Driss Benhima a indiqué que les dysfonctionnements méthodologiques et fonctionnels que connaît Royal Air Maroc sont hérités des précédentes administrations.
Selon le plan de restructuration du top management, le nombre de directeurs adjoints, 5 actuellement, a été réduit, de même que les directeurs ont vu leur nombre passer de 23 à 11.
Outre ces mesures, la flotte aérienne de la RAM sera réduite de 10 avions qui seront retirés incessamment, ses actifs ne correspondant pas à son cœur de métier seront cédés et le réseau sera restructuré.
Concernant l’opération de départ volontaire, Driss Benhima a indiqué que le coût de cette opération s’élève à 900 millions de DH et que, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social, participera au capital de la RAM en y injectant 1.600.000 DH.
Il convient de rappeler, par ailleurs, qu’un contrat-programme entre l’Etat et la compagnie nationale portant sur un programme d’investissement de 9,3 milliards de DH au titre de la période 2011-2016 a été signé récemment.
Ce programme s’appuie, dans une première phase, sur une série de mesures portant sur l’optimisation du réseau du transport aérien, l’amélioration de la flotte de la compagnie, la rationalisation des dépenses à hauteur d’un milliard de DH environ, à la faveur de la réduction des taux des salaires et des charges d’exploitation ainsi que le développement de l’activité commerciale et le redéploiement des agences de la compagnie.
Il concerne aussi le renforcement des mécanismes comptables et l’augmentation de 1,6 milliard de DH du capital de la compagnie, pour lui permettre de renforcer sa capacité à honorer ses engagements financiers, développer sa capacité d’investissement et optimiser la qualité des services, en se dotant d’infrastructures aéroportuaires adéquates à Casablanca en vue d’une meilleure gestion des voyages et transits, la rationalisation et le renforcement des mécanismes de bonne gouvernance, outre la mise en place d‘une convention de contrôle. Pour rappel, le chiffre d’affaires de la compagnie est passé de 7,1 à 11,4 MMDH durant la même période.