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repousser mes limites", a déclaré dimanche le N.1 mondial Novak Djokovic après avoir remporté contre Roger Federer son 3e titre à Wimbledon et le 9e en Grand Chelem.
Quel est le sentiment à chaud après un match avec beaucoup de tensions?
"Je suis extrêmement fier, c'est un immense soulagement. C'est toujours mon premier sentiment. Surtout en Grand Chelem. Vu que c'était la finale à Wimbledon, contre l'un des meilleurs joueurs de tous les temps dans ce tournoi, c'est juste que j'étais un peu nerveux. Dans le 2e, j'ai été frustré de ne pas être capable de conclure. Beaucoup même car je savais que je ne pouvais pas me permettre ça en finale contre lui parce que cela pouvait être ma dernière chance du match. Mais j'ai pu revenir ensuite et après l'interruption je suis revenu à mes fondamentaux pour livrer un très bon match. Je me suis prouvé que je pouvais le refaire. Je suis quelqu'un d'émotif. Malheureusement, je m'exprime parfois négativement. Mais j'aime aussi montrer que je serre le poing pour m'encourager. Il faut faire attention à ne pas en faire trop parce que dans ce genre de match, il faut rester calme. C'est la tranquillité, la sérénité qui vous font gagner. A la fin, tout ce qui était en moi est ressorti. Je ne réalise toujours pas ce que cela représente comme performance. Même si c'est mon 3e titre, je le vis comme le premier."
Après la désillusion à Roland-Garros, c'était important d'apporter une réponse immédiate ?
"Avoir été capable de rebondir mentalement après Roland-Garros, rend cela encore plus grand. C'est bien que Wimbledon soit quelques semaines après Roland-Garros parce que cela fait deux ans que le même scenario se reproduit à Paris avec deux défaites en finales en quatre sets lors d'un match serré contre Nadal et Wawrinka. Après, j'étais dégoûté. S'il en avait été autrement, la situation ici aurait peut-être été différente. Mais c'est comme ça et ça me va très bien. Car s'il y a une chose que j'ai appris dans ce sport, c'est à me remettre vite et à laisser les choses derrière pour avancer."
Vous encensez souvent Federer. Où pensez-vous vous-même vous situer?
"Il a produit un super tennis pendant tout le tournoi et il méritait d'être là. Je savais que son niveau n'allait pas chuter comme ça, qu'il allait m'obliger à gagner chaque point. Je me disait que pour soulever le trophée, ce ne serait pas lui qui perdrait le match, mais plutôt que c'était à moi de le gagner. J'avais ça dans un coin de ma tête. Il m'a mis sans cesse la pression. Sur herbe, il joue vite, il monte et me prive du temps dont j'ai besoin. Nous les joueurs du fond de court, on est moins talentueux que Roger. Mais il n'y a aucune raison de ne pas être satisfait avec ce que j'ai accompli. Au contraire, je suis très fier de mes succès jusque-là. Si on m'avait dit à 14 ans, en Serbie, quand je cherchais ma voie, que je finirais comme ça à 28 ans, j'aurais signé des deux mains. Il y a quelques finales de Grand Chelem que j'aurais pu gagner. Mais après avoir dit ça, rien n'arrive sans raison. J'essaye d'apprendre de toutes mes expériences, surtout quand ça ne se finit pas par une victoire. Je ne me sens pas vieux. Il me reste beaucoup de belles années devant moi, j'espère. Je vais essayer de repousser mes limites et voir où cela m'amène."