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Présenté comme un professionnel chevronné, l’ancien policier de 40 ans avait plaidé une relation sexuelle consentie au procès dont le verdict est tombé mercredi. Mieux, «un malentendu sexuel», avait soutenu son avocat tout au long du procès. Un argument qui n’a pas du tout convaincu l’avocat général, persuadé que la victime n’avait pas toutes ses capacités au moment des faits pour avancer qu’elle était consentante.
L’affaire remonte au 16 mai 2012. Ce soir-là, l’ex-brigadier était chargé de la garde des cellules au commissariat de Mantes-la-Jolie. Dans l’une d’elles se trouvait sa victime qui s’était enivrée, un peu plus tôt, pour noyer son chagrin.
Inquiets, et la sachant dépressive et au chômage, ses proches décident de faire appel aux pompiers et aux policiers qui la placent en cellule de dégrisement.
Elle est alors sous la garde de l’ancien agent qui est passé à l’acte pour, prétendra-t-il durant l’enquête, punir sa maîtresse policière qu’il accusait d’être infidèle. S’ensuit alors un rapport sexuel sans préservatif.
A l’annonce du verdict, l’ex-brigadier n’a pas vraiment bronché, se contentant tout simplement de secouer la tête.
Une chose est cependant certaine, c’est qu’il n’y a pas d’exception en matière de justice pour toute personne qui abuserait de son autorité, fût-elle un agent de l’ordre.