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La collaboration entre le Maroc et l’Italie en matière de lutte contre la corruption et de réforme de l’administration et de la fonction publique a été au centre d’entretiens, mercredi à Rabat, entre le ministre de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader, et l’ambassadeur d’Italie au Maroc, Mme Barbara Bregato.
L’entrevue a été une occasion d’échange et de discussion autour des expériences des deux pays en matière de droit d’accès à l’information, de lutte contre la corruption et de gestion de ressources humaines d’administration digitale, indique un communiqué du ministère.
Les deux parties ont également convenu de raviver l’accord partenarial entre les deux pays dans le domaine de la modernisation de l’administration et de la fonction publique et notamment dans celui de la lutte contre la corruption avec le soutien de l'Autorité nationale anticorruption (Italie), ajoute la même source.
Les verdicts prononcés
au Maroc en 2017
Le premier président de la Cour de cassation, Mustafa Fares, a souligné, jeudi à Rabat, que le nombre de verdicts prononcés en 2017 par les juges du Royaume s'élevait à 2.846.192, soit un taux de 103%, en hausse de 4% par rapport à l'année précédente.
Lors de l'ouverture de la nouvelle année judiciaire 2018, sur ordre de S.M le Roi Mohammed VI, Président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, M. Fares a indiqué que la moyenne annuelle des jugements s'élevait à 965 pour chacun des 4026 magistrats du Royaume, dont 2948 relevant de la présidence des juridictions et le reste des ministères publics et d'autres services.
M. Fares a ajouté que ce bilan requiert la réalisation de nombreuses études et analyses, en particulier la nécessité d'accorder un intérêt particulier à la première cellule de production judiciaire, à savoir les tribunaux de première instance qui comptent, à eux seuls, plus de 82% des affaires enregistrées.