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La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca a condamné, vendredi, Tawfik Bouachrine à 12 ans d’emprisonnement et à une amende de 200.000 dirhams. Il a également été condamné au dédommagement d’un certain nombre de victimes et à la publication de l’énoncé du verdict dans une publication nationale.
Tawfik Bouachrine a été poursuivi pour traite d’êtres humains, par l’exploitation d’une situation de vulnérabilité ou de besoin et le recours à l’abus d’autorité, de fonction ou de pouvoir à des fins d’exploitation sexuelle, ou le recours à d’autres formes de contrainte, commis à l’encontre de deux personnes en réunion, attentat à la pudeur avec violence et viol et tentative de viol dont les peines sont prévues dans les articles 448-1, 448-2, 448-3, 485, 486 et 114 du Code pénal.
L’accusé a été également jugé pour les délits de harcèlement sexuel, recrutement d’individus en vue de la prostitution dont une femme enceinte, l’usage de moyens qui permettent de photographier, de filmer ou d'enregistrer ces actes dont les peines sont prévues dans les articles 498, 499 et 503-1 du même Code, lesquels actes auraient été commis sur 8 victimes qui ont été filmées à l’aide de séquences vidéo d’environ 50 films, enregistrés sur CD et support numérique.
Les détenus du Hirak jugés en appel
Le procès en appel de Nasser Zefzafi et de ses compagnons du mouvement de protestation ayant agité le nord du Maroc en 2016-2017, débutera mercredi à Casablanca, cinq mois après leur condamnation à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison, selon leurs avocats. Le cas du journaliste Hamid El-Mahdaoui, qui a écopé de trois ans de prison ferme après sa couverture des événements au terme du même procès-fleuve, passera aussi en appel à partir de ce lundi à Casablanca, selon ses avocats. Au total, 52 membres du Hirak avaient été condamnés en juin dernier à des peines allant de un à 20 ans de prison. Tous étaient incarcérés à Casablanca.
Le leader du mouvement Nasser Zefzafi et trois de ses compagnons avaient écopé de 20 ans de prison ferme pour "complot visant à porter atteinte à la sécurité de l'Etat".
La sévérité du jugement avait suscité des réactions d'incompréhension et d'indignation dans le Royaume ainsi que des manifestations pour appeler à leur libération. Fin août, S.M le Roi Mohammed VI avait gracié 188 personnes liées au mouvement, dont onze détenus à Casablanca, les autres ayant été jugées par les tribunaux de Nador et d'Al-Hoceïma, épicentre du Hirak qui réclamait plus de justice sociale et de développement.
La protestation populaire a été déclenchée par la mort, en octobre 2016, d'un vendeur de poissons, broyé dans une benne à ordure en tentant de s'opposer à la saisie de sa marchandise, de l'espadon interdit à la pêche