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Des ONG marocaines ont donné un aperçu sur le processus démocratique au Maroc suite à l’adoption par référendum de la nouvelle Constitution en 2011.
Tarik Nash-Nash, acteur associatif, a traité du thème “Démocratie on-line contre démocratie off-line”, affirmant que l’Internet joue un rôle important dans la consolidation de la démocratie dans le Royaume. Il a rappelé que lors des dernières élections législatives, des milliers d’électeurs ont pu prendre connaissance des programmes des partis grâce à l’Internet. Ces citoyens ont pu poser des questions aux différents candidats pour avoir des éclaircissements sur leurs programmes notamment au niveau économique et social, a-t-il dit. Nash-Nash, qui est également membre de Transparency Maroc, a souligné, en outre, que des électeurs marocains, avant le vote de la nouvelle Constitution, ont utilisé l’Internet pour demander des précisions sur certains articles de la loi fondamentale, précisant que 200.000 demandes via le Net ont été reçues dans ce sens et remises ensuite à la commission chargée de l’élaboration de la Constitution qui a répondu aux interrogations des internautes, a-t-il expliqué.
Bouzri Najat, membre de l’Association démocratique des femmes du Maroc, a abordé les acquis de la femme marocaine suite à l’adoption de la nouvelle Constitution. “Le Maroc s’est employé à affranchir la femme de toutes les formes d’injustice qu’elle a subie et lui a restitué sa pleine dimension à tous points de vue en la rétablissant dans la plénitude de ses droits”, a-t-elle souligné, notant toutefois que le chemin est encore long mais que l’expérience marocaine en la matière demeure une référence dans la région.
L’ambassadeur du Maroc en Pologne, Younès Tijani, a pour sa part, tenu à rappeler que le Maroc, qui est un partenaire de l’Europe, poursuit la consolidation de la démocratie en adoptant une feuille de route devant permettre de renforcer l’indépendance de la justice et combattre plus efficacement la corruption.
Outre Nash-Nash et Mme. Bouzri, ont pris part à cette conférence, Noureddine Mouaddib du CNDH, Younès Boumehdi, directeur de Hit Radio et Fatiha Fassi Fihri, professeur à l’Université internationale de Rabat.