Le pays traverse une situation telle que l’on est incapable d’imaginer une issue autre qu’un succès probant à cette énième rencontre. Il n’en reste pas moins que bien d’indices vont à l’encontre de quelque optimisme, si minime soit-il.
L’augmentation des prix est partie pour atteindre un niveau insupportable pour la trop petite bourse des millions de salariés.
Mais avec cela, Benkirane a trouvé le moyen de rejeter toute éventualité d’augmentation des salaires dans l’immédiat. Pas avant 2016, devrions-nous comprendre. Des ponctions ont illégalement affecté les salaires des grévistes. Le même Benkirane disait là que c’était irrévocable même si cela devait conduire à la chute du gouvernement. Sans parler des libertés syndicales plus malmenées que jamais.
Dialoguer, oui, mais pourquoi faire ? Ou avec qui ?