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Développement industriel. Le Maroc s’affirme comme le pays le plus compétitif en Afrique

Vendredi 10 Mai 2024

Le Maroc semble s’affirmer comme le pays le plus compétitif en Afrique en matière de développement industriel, a indiqué, jeudi, le président de la Chambre de commerce britannique pour le Maroc (BritCham), Stephen Orr.

S’exprimant à l’ouverture d'un webinaire initié par la BritCham sous le thème "Comment le Maroc s’impose comme nouvelle destination de choix pour la sous-traitance industrielle", M. Orr a souligné que d'importants progrès ont été réalisés en termes de diversification, de création de valeur et de compétitivité, positionnant le Maroc, ayant fait de l’industrialisation l’un des axes prioritaires de sa politique de développement depuis bientôt deux décennies, comme un hub industriel aux niveaux régional et international.

Il a, dans ce sens, relevé que le Royaume est appelé plus que jamais à poursuivre le chemin vers une nouvelle ère industrielle pour une industrie plus résiliente, à même de faire face aux nouveaux enjeux économiques mondiaux et de créer davantage d’emplois et de valeur, notamment dans un contexte mondial et régional marqué par l’augmentation de l’inflation et la perturbation des chaînes d’approvisionnement.

De son côté, la directrice de l'industrie automobile au ministère de l'Industrie et du Commerce, Ayda Fathi, a mis l’accent sur le développement et la compétitivité du secteur industriel marocain grâce à l’ensemble des stratégies adoptées et mesures mises en place, rapporte la MAP.

Mme Fathi a, par la même occasion, rappelé que, sur les cinq dernières années, 30% des investissements directs étrangers (IDE) sont dédiés à des projets industriels, et que 87% des exportations du Maroc sont des biens manufacturiers, témoignant de l'accompagnement stratégique dont bénéficie ce secteur. Elle a, en outre, souligné l’importance de la Charte de l’investissement qui constitue un outil fondamental pour promouvoir le développement de l'industrie au Maroc.

Pour sa part, la cheffe du département aéronautique et électronique à l’Agence Marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), Meryem Kabbadj, a mis en évidence le rôle de l’Agence dans l’accompagnement des différents acteurs dans la promotion de l'offre de valeur.

Cette offre de valeur, a-t-elle fait savoir, est basée sur six axes principaux qui font du Maroc une plateforme de sous-traitance et de production compétitive de classe mondiale, dont la qualité des infrastructures et l'accès rapide au marché à travers les différents accords de libre-échange conclus par le Royaume avec plus d’une cinquantaine de pays.

Il s’agit aussi des compétences du capital humain, de la stratégie nationale du développement durable, de l’environnement des affaires qui apporte une efficacité d'exécution et qui ne cesse de s’améliorer, outre la compétitivité des coûts de production vis-à-vis d’autres plateformes internationales, a-t-elle ajouté.

A son tour, la directrice générale du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), Maria El Filali, s’est penchée sur les infrastructures destinées à soutenir le développement de la sous-traitance et les principaux chantiers à même d’accompagner l'activité industrielle des entreprises.

A ce titre, Mme El Filali a mis en lumière le rôle fondamental de l’offre de formation spécialisée, adaptée aux besoins spécifiques du marché, et dont la gestion doit être déléguée aux professionnels du domaine, à l’instar du GIMAS dans le domaine de l'aéronautique et de l'Association marocaine pour l'industrie et la construction de l’automobile (AMICA) dans le secteur de l'automobile.

"Le défi actuel consiste également à aller encore plus loin en développant davantage de formations en maintenance et réparation", a-t-elle soutenu, ajoutant qu'une autre préoccupation concerne le développement des parcs industriels spécialisés, dédiés à des métiers particuliers, à l’image de Tanger Med, Midparc et le Parc industriel de Bouskoura.

Par ailleurs, le managing partner chez Westfield Morocco, Wassim Benzarti, a soulevé la nécessité de renforcer la mise en place des mesures de protection de la propriété industrielle qui consistent notamment à enregistrer les marques, les brevets et les indications géographiques localement auprès de l'Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC).

Les mesures de protection incluent également le dépôt annuel auprès de la douane, ainsi que la surveillance continue des marques, a-t-il poursuivi, notant qu’il est aussi question, sur le plan contractuel, de signer des contrats avec les sous-traitants, contenant des clauses de confidentialité étendues couvrant tous les types d'échanges, et prévoyant "la destruction" en cas de cessation de la relation contractuelle.

Libé

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