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Les faits : Il était environ 4 heures du matin lorsqu’on frappa à la porte de l’appartement d’Omar qui avait reçu un invité ce jour-là, un Marocain dénommé Saïd. Bûcherons de leur état, les deux hommes dormaient à cette heure-là avant de se réveiller pour entamer une dure journée dans les forêts du Vaucluse. Omar ouvrit la porte et se trouva face à face avec le propriétaire de l’appartement qui, après une brève discussion, tira sur Omar puis sur Saïd, lesquels ne purent échapper au tireur nocturne. Selon les aveux de l’assassin, Omar lui devait des arriérés de loyer d’environ 7000 euros. Pourquoi a-t-il attendu donc de longs mois avant de réclamer son dû ? Pourquoi n’a-t-il pas saisi, pour ce faire, les autorités compétentes ? A moins qu’il y ait anguille sous roche et que d’autres intérêts, de loin plus importants qu’un simple conflit de loyer aient été à l’origine de ce carnage. Une fois son forfait accompli, l’assassin revint sur les lieux du crime en compagnie de sa femme et d’un ami qui l’aidèrent à mettre les deux cadavres dans le coffre de la Peugeot 607 de Saïd garée en bas de l’immeuble. Le complice disparut de la scène et c’est la femme de Lionel qui conduisait son 4x4 alors que son mari était au volant du véhicule où gisaient les corps des deux ressortissants marocains. Ils roulèrent en campagne dans la région de l’Isle-Sur-Lasongue. Une fois arrivés dans un champ isolé, les deux époux versèrent de l’essence sur la voiture et craquèrent une allumette laissant les flammes faire le reste. Ils se croyaient débarrassés de leurs victimes. Ils ne se doutaient de rien. Mais par ce beau matin estival du Vaucluse, il y avait un témoin comme dans les films policiers. Un homme qui avait vu les trois complices mettre les deux cadavres dans le coffre et prendre la route champêtre. Il alerta la gendarmerie qui déclencha aussitôt des recherches et une enquête surtout qu’une autre alerte des villageois à propos d’un feu dans le champ mit la puce à l’oreille aux gendarmes qui étaient déjà sur le qui-vive en raison des événements qui se sont déroulés ces derniers temps dans la région. Il y a quelques semaines, des malfaiteurs armés avaient tenté de braquer un fourgon de transport de fonds. Les investigations se poursuivaient toujours et les enquêteurs ne trouvèrent aucune difficulté a reconnaître l’immatriculation de la voiture des Crévoulain. Les complices avouèrent leur méfait tout en précisant qu’il était lié aux impayés de loyer d’Omar. Les deux corps ont été extraits de la carcasse du véhicule et transférés à l’Institut médico-légal de Nîmes où l’on avait procédé, vendredi, à leur autopsie.
Crevoulin a été mis en examen puisqu’il a été reconnu d’être l’auteur des tirs par arme à feu et des chefs d’assassinat et de destruction de véhicule par incendie alors que l’épouse et l’homme complice de transporter les corps ont été mis en examen pour leur participation à la dissimulation du crime. La presse locale française privilégie plutôt une toute autre piste. Le trafic de drogue aurait commandé aux liens entre victimes et suspects. Le « Dauphiné Libéré », cite à cet effet un témoignage versant dans ce sens. « Pour lui, si la situation a dérapé dans la nuit de mercredi à jeudi au sein de la grande ferme de Lionel, c’est sans doute lié à une dette de drogue plutôt que de loyers. »