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Les mis en cause dont l’un porte la nationalité espagnole sont accusés de recrutement et d’endoctrinement des jihadistes pour les envoyer dans les zones de conflit sous contrôle de Daech.
D’après le ministère de l’Intérieur espagnol, les deux Marocains ont créé des profils sur les réseaux sociaux en vue d’y mettre des vidéos, des images et des documents du soi-disant « Etat islamique ». Ils sont accusés de les avoir envoyés à d’autres utilisateurs ou partagés directement lors de rencontres privées sur ces réseaux afin d’endoctriner et de persuader les internautes de se rallier à l’idéologie daechiste ou encore de se rendre dans les zones de conflit.
L’arrestation de ces deux présumés terroristes intervient 24 heures après le coup de filet de la police espagnole contre trois Marocains qui étaient prêts à perpétrer des attentats en Espagne.
Selon «El Confidencial Digital », les trois présumés jihadistes, détenus à Madrid, « menaient une vie normale » pendant des années pour ne pas éveiller des soupçons.
« Les investigations concernant les trois terroristes ont commencé après l’interception d’une série de conversations échangées à travers le net. Aucun d’entre eux n’avait préalablement éveillé les soupçons de la police, car ils menaient une double vie et tentaient de cacher leurs liens avec le jihadisme radical ».
Selon la même source, le profil des trois présumés terroristes est tout à fait différent de celui des autres jihadistes appréhendés jusqu’à maintenant. « Ces terroristes ne recrutaient pas pour le compte de Daech, mais ils étaient déjà formés et décidés à perpétrer des attentats en Espagne ». Et d’ajouter : « Ils sont âgés entre 26 et 29 ans. Ils ont prouvé qu’ils avaient déjà formé d’autres personnes, ce qui démontre qu’ils constituaient une menace réelle, et partant qu’ils étaient plus dangereux que les autres recruteurs de Daech détenus jusqu’à présent ».
A noter que le ministre de l'Intérieur Jorge Fernandez Diaz, avait affirmé sur la radio espagnole « Cadena Ser » que ces trois mis en cause « ne consacraient pas leur temps à endoctriner, radicaliser ou recruter des personnes désireuses de se rendre en Syrie ou en Irak pour intégrer Daech, mais que leur but était d'agir en Espagne même ».