Deux nouveaux plans de sécurité routière adoptés : Infraction et transparence


Rida ADDAM
Vendredi 26 Août 2011

Deux nouveaux plans de sécurité routière adoptés : Infraction et transparence
Deux nouveaux plans d’actions viennent d’être adoptés mercredi dernier par le Comité permanent de sécurité routière (CPSR) pour la période 2011-2013. Il s’agit du plan stratégique intégré d’urgence et du plan national de contrôle routier. En prime, le comité a lancé, en parallèle, une initiative porteuse permettant aux conducteurs de consulter, via Internet, leurs infractions par permis de conduire et par véhicule ainsi que l’emplacement des radars fixes à l’échelle nationale. Ils pourraient également, dans les mois à venir, régler leurs amendes en direct sur le lien «http://amende.mtpnet.gov.ma». Sur ce, le CPSR s’engage à «préserver le droit des citoyens à la protection de leurs données à caractère personnel. Et ce, conformément à l’article 11 de la loi N°09-08». Ainsi, «les informations données, à titre indicatif et uniquement à des fins d’utilisation personnelle, ne peuvent servir de base à aucune décision de justice ou toute autre décision produisant des effets juridiques», stipule le site Internet du ministère de tutelle.
Lors de la dernière réunion du Comité présidée par Karim Ghellab, ministre de l'Equipement et des Transports, le troisième plan stratégique pour la sécurité routière, qui s’articule autour de 9 axes, dont deux nouveaux dédiés respectivement à l'éducation routière et à la recherche scientifique, et à la veille technologique sur la sécurité routière, ambitionne de «réduire de manière significative et durable les indicateurs de sécurité routière, mettre en œuvre l'ensemble des dispositions de la loi 52-05 du Code de la route, acquérir les équipements nécessaires, renforcer les compétences des ressources humaines et d’assurer les outils de travail et leur mise à jour», précise un communiqué rendu public par cette instance. Ledit plan est élaboré, d’après le CPSR, sur la base de plusieurs critères : «La coordination à la législation, à la définition des priorités du contrôle routier, à la performance du processus de contrôle et de sanctions, à la formation des conducteurs, à l'examen pour l'obtention du permis de conduire, à l'amélioration des infrastructures routières, des voiries urbaines et des secours dispensés aux victimes des accidents, à la communication et la sensibilisation et à l'éducation routière», énumère le dernier communiqué du CPSR.
Par ailleurs, le nouveau plan de contrôle routier s’est plutôt focalisé sur «les facteurs à l'origine des accidents graves de la circulation» et sur la meilleure «adéquation entre les efforts déployés en matière de contrôle et le degré de gravité de ces facteurs». D’où, l’importance, selon des responsable du CPSR, de multiplier les efforts qui portent sur «le contrôle de l'excès de vitesse, le respect des règles de la circulation, la lutte contre la conduite sous l'effet de l'alcool, le respect des conditions sociales des conducteurs professionnels (temps de conduite et de repos), la lutte contre la surcharge technique, le contrôle mobile de l'état technique des véhicules et l'organisation du trafic routier aux alentours des établissements scolaires».
L’opération de renforcement d’équipements de contrôle conformes au Code de la route, échelonnée sur 3 ans, et nécessitant une enveloppe budgétaire de 428 MDH, viendra certes consolider tous ces efforts déployés dans la lutte contre ce fléau. Entre autres, «le parc d'équipements sera renforcé par l'externalisation du système de constatation automatique des infractions liées à l'excès de vitesse et au respect des feux de priorité et l'acquisition de 970 radars fixes de contrôle de la vitesse, de 120 équipements de contrôle de franchissement des feux rouges au niveau des carrefours urbains et de 10 radars mesurant la vitesse moyenne», poursuit le communiqué du CPSR qui a oublié encore une fois d’introduire dans son plan les mesures efficaces pour lutter contre un fléau important qui encourage les accidents de la circulation, à savoir l’occupation illégale du domaine public, surtout les trottoirs.


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