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Pour illustrer ce propos, les exemples sont légion, mais un seul nous suffira, largement. Le collège Al Atlas à Bou Hmam, situé à trois kilomètres de Sidi Bennour sur la route de Oualidia. Il fait songer à un marabout ouvert à tous les vents et à tous les démons.
Le mur de l’enceinte fait paradoxalement défaut au point que les bêtes viennent se rafraîchir à l’ombre des salles de classe
Les questions qui taraudent l’esprit du commun des mortels demeurent toujours les mêmes. La conception de la construction de cet établissement scolaire, a-t-elle omis dans l’élaboration du plan d’entourer l’enceinte d’un mur à l’instar des écoles proprement dites? L’entrepreneur qui a eu l’aval de bâtir le collège, aurait-il respecté les clauses du CPS ? Les autres partenaires ont-ils été satisfaits des réalisations afférentes, étant donné que la procédure de suivi leur revient légalement?
Par ailleurs, le paradoxe est à son comble. Et pour cause : peut-on imaginer des toilettes sans eau ? Quelle horreur ! Les autorités compétentes, le conseil communal, les parents d’élèves, les conseils de gestion et d’enseignement, n’ont-ils pas droit à la parole, plutôt qu’à «la paresse» ? N’est-il point de leur ressort de revoir «l’état de siège» auquel est soumis un collège mixte de 1000 élèves, environ, à savoir le collège Al Atlas, à Sidi Bennour ? Si les garçons peuvent se débrouiller pour se soulager, les filles, alors, auront-elles le droit d’exister?
L’espace école ne doit être, en aucun cas, relégué au second plan ; d’autant plus que ce sont ces écoles qui nous envoient les meilleures graines ! Les résultats sont là pour en parler à ceux qui font la sourde oreille, bravant ainsi les recommandations des hautes autorités du Royaume dont la scolarisation dans des espaces décents dans le monde rural demeure l’une des priorités de la politique générale. Le Carnaval de l’Excellence organisé le 4 juillet 2013 à Sidi Bennour, en est l’exemple éloquent.
Selon les informations que nous avons pu recueillir, l’arrêt des travaux du fameux internat serait dû à l’absence d’autorisation qui pourrait être délivrée par les autorités provinciales ( !) Une autre question s’impose : comment et pourquoi cet entrepreneur s’est-il adjugé le droit de construire l’école communale à Al Jabrya tandis que le collège Al Atlas est déserté par les maîtres maçons de son entreprise? Pourquoi lui aurait-on refusé l’autorisation de construire pour Bou Hmam - si refus il y a - alors qu’il ne peut, en aucun cas, mettre une pierre dans la commune d’Al Jabrya,…sans en avoir une?
Ce serait absurde de voir l’entrepreneur en question se refuser l’autorisation et, partant, arrêter les travaux, et, … disposer d’une autre pour ne pas chômer à une vingtaine de kilomètres ! Qui pourrait expliquer cela, ou être capable de convaincre l’opinion publique ?
Les responsables sont appelés, plus que jamais, à réagir pour le bien de nos élèves.