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Les déclarations recueillies confirment que les actes de vandalisme commis à Laâyoune ont été perpétrés par les organisateurs du camp de Gdim Izik et les nervis à leur solde et que tous ces éléments agissaient sous les ordres du Polisario et des services de renseignement algériens.
Plusieurs personnes qui se trouvaient dans le camp ont également affirmé que ces organisateurs insistaient pour que les tentes restent dressées en dépit du départ de leurs propriétaires ; voire qu’ils empêchaient souvent que ces départs puissent avoir lieu.
Autre preuve : la manière dont les protestataires de sexe féminin portaient leurs Malhfas ressemblait plus à celle en vogue dans les camps de Tindouf qu’à Laâyoune, ville où l’on n’a jamais vu d’hommes porter de cagoules pour réclamer leurs droits, ni user en fins connaisseurs, des techniques de l’émeute organisée ou de la guérilla urbaine.
Plus. Selon notre correspondant dans la capitale de Oued Eddahab, cinq Maghrébins et quelques Subsahariens auraient été appréhendés hier par les forces de l’ordre. Deux d’entre eux seraient, sans conteste, des officiers supérieurs algériens et l’accent des trois autres trahirait leur origine libyenne. Quant aux Subsahariens, ils viendraient, selon la même source, du Mali, si ce n’est des camps de Lahmada où ils résideraient comme tant d’autres originaires des pays du Sahel ayant fui la famine et les guerres.
Les deux officiers supérieurs algériens arrêtés auraient le grade de commandant. Ce qui attesterait de la qualité et du niveau d’implication de l’Algérie, pays dont l’un des hauts responsables aurait récemment demandé aux chefs des missions diplomatiques de faire de la question du Sahara l’une de leurs premières priorités. Une priorité nationale, en quelque sorte, puisqu’elle s’inscrit en droite ligne dans une stratégie dont la finalité n’est autre que de porter atteinte à notre intégrité territoriale et à la stabilité de notre pays.
De fait, ce ne serait pas étonnant qu’Alger s’implique désormais directement dans ce dossier. Ses ouailles ayant échoué dans la mission qui leur a été impartie, La Mouradia pourrait remettre ses pendules à l’heure de la Marche Verte.
En ces temps-là, les soldats de l’ALN agissaient, en effet, directement contre notre intégrité territoriale.
Pour rappel, en 1976, 106 militaires algériens avaient été capturés comme prisonniers de guerre à l’issue de la bataille d’Amgala I.
Mises en déroute, les unités algériennes furent même renforcées par un bataillon armé jusqu’aux dents avant de revenir à la charge pour réoccuper cette ville martyre. Ce fut peine perdue, puisque l’intervention d’une escadrille F5 des Forces Royales Air les avait mises en échec malgré leur recours aux redoutables missiles SAM-7 et SAM-6.
Faut-il rappeler également que ces armes avaient été souvent utilisées par l’ALN contre les avions des FRA, que des unités algériennes avaient effectué des mouvements belliqueux tant à Mahbès, Tifariti, Bir Lahlou, Gueltat Zemmour, Oum Dreiga, ... et que certains des 408 prisonniers de guerre marocains qui avaient croupi dans les geôles de Tindouf avaient été arrêtés à la suite de tirs ou d’opérations de la même ALN.
C’est un triste retour de balancier qui a ensanglanté Laâyoune.
Il faut donc faire désormais montre de vigilance pour mettre en échec de tels actes avant que leurs dommages collatéraux ne deviennent ingérables.