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Dans ce rapport, il est indiqué que les produits sont triés et répartis entre les quantités destinées aux camps et celles destinées à être commercialisées par l’entremise de ces individus. Le rapport explique que l’une des raisons du détournement de ces aides se fonde sur les déclarations des responsables du Polisario qui gonflent les chiffres relatifs au nombre de Sahraouis résidant dans les camps. Ce qui se traduit par une importante augmentation du volume des aides humanitaires et du coût de la facture que doit payer l’organe donateur de ces aides.
Selon le document en question, ces détournements massifs et systématiques de l'aide humanitaire internationale commencent dans le port d'Oran par lequel transite l'aide alimentaire accordée par la Commission européenne via la Direction générale de l'aide humanitaire. Les marchandises détournées dont des denrées alimentaires et des médicaments notamment ceux fournis par la Croix Rouge sont vendues en Algérie, en Mauritanie et au Mali.
Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, cette révélation vient à un moment où la direction du Polisario fait face à la colère des ressortissants des tribus Tekna. Ceux-ci ont réclamé la réouverture des dossiers des graves violations des droits de l’Homme dont ils étaient victimes durant les années 70 et 80.
Selon des sources proches des Teknas résidant dans les camps de Tindouf, ces derniers seraient sur le point de rassembler leurs forces pour donner de l’ampleur à leur mouvement qui est prévu pour les jours à venir, afin de faire pression sur la direction du Polisario de manière à l’amener à reconnaître les violences dont elle a usé contre l’ensemble des tribus Tekna.
Ces dernières exigent que la lumière soit faite sur les kidnappings et les exécutions extrajudiciaires des membres de cette tribu et les lieux où les victimes ont été enterrées. Elles exigent, également de châtier les auteurs de ces délits. Le mouvement des ressortissants des tribus Tekna n’a de cesse d’effrayer les dirigeants du Polisario qui craignent que d’autres mouvements ne viennent envenimer une situation, déjà fort tendue, indiquent nos sources.