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Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
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L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
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Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
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Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
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Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Ex-Premier secrétaire de l’USFP
« Je suis redevable à Mehdi Ben Barka et à Abderrahim Bouabid. J’ai passé 10 ans avec Ben Barka et plus précisément de 1955 à 1965 et 30 ans avec Bouabid. Mehdi et Abderrahim constituent deux écoles essentielles. Ce sont deux personnalités différentes, mais complémentaires. Mehdi Ben Barka a fondé l’Union nationale des forces populaires et Abderrahim Bouabid a fondé l’Union socialiste des forces populaires qui constitue en fait une continuité du Mouvement national. Ben Barka a fondé l’UNFP et Bouabid a garanti sa continuité et l’a fortifié. Si Abderrahim Bouabid n’avait pas existé, l’USFP n’aurait pas eu lieu. Je dis ça parce que j’ai vécu l’expérience de l’intérieur. Mehdi Ben Barka était un rassembleur et Abderrahim Bouabid de même. Et donc, le meilleur cadeau que vous puissiez offrir à nos glorieux leaders, c’est de dépasser nos différends ».
Membre du Bureau politique du PPS
« C’est l’anniversaire de la disparition catastrophique d’un grand leader du mouvement national et progressiste marocain, en l’occurrence Mehdi Ben Barka. L’USFP et avec lui l’ensemble des forces de progrès saluent la mémoire d’un illustre personnage qui fait partie de l’histoire du Maroc et du processus de libération nationale. Il est donc normal que personne n’oublie le rôle et la place de Mehdi Ben Barka. Il est normal aussi que ses compagnons d’armes et ses camarades de parti et du mouvement national et progressiste marocain célèbrent l’anniversaire de sa tragique disparition. C’est également l’occasion de réitérer notre revendication pour que toute la lumière soit faite, que le voile soit enfin levé et que nous sachions exactement ce qui est arrivé ».
Mohamed Sektaoui
Directeur général d'Amnesty Maroc
« En ce moment, les militants et les sympathisants d’Amnesty international dans le monde entier se rassemblent pour rendre hommage à la mémoire de Ben Barka disparu il y a 50 ans et réclament, à l’unisson, que la vérité soit faite à propos de cette affaire et que les bourreaux soient mis en examen. Ben Barka était président du Comité préparatoire de la Conférence internationale des peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine et était connu dans ces trois continents, mais aujourd’hui son nom résonne dans les cinq continents. Telle est la force de Mehdi Ben Barka ».
Abdelilah Abdessalam
Membre dirigeant à l’AMDH
« Les autorités françaises endossent la principale responsabilité dans cette affaire, car elles ont refusé de lever le secret-défense sur le dossier du martyr Mehdi Ben Barka, ce qui a pour conséquence que beaucoup de personnes impliquées aient échappé à leurs responsabilités, comme c’est le cas du dénommé Hassouni (l’infirmier qui aurait anesthésié Ben Barka) décédé récemment et avec lequel une partie de la vérité a été enterrée».
Président de l’OMDH
«L’Instance équité et réconciliation (IER) a réalisé des progrès dans le traitement du dossier des disparitions forcées, mais le travail qu’elle a effectué demeure insuffisant, car il y a plusieurs cas qui restent encore en suspens. Il s’agit en l’occurrence des dossiers d’une portée symbolique et historique comme celui du militant Mehdi Ben Barka. A cette occasion, l’OMDH lance un appel aux autorités françaises pour qu’elles lèvent le secret-défense sur ce dossier. Cette éventualité reste possible aujourd’hui, 50 ans après la disparition de Mehdi Ben Barka. L’OMDH appelle également à la création d’un mécanisme permettant de poursuivre la recherche de la vérité sur les cas qui restent en suspens et exhorte le gouvernement à adopter la loi organique relative au Conseil national des droits de l’Homme pour qu’il puisse faire son travail dans des conditions adéquates ».
Mustapha Manouzi
Président du Forum vérité et justice
« J’espère que la participation des associations des droits de l’Homme à ce rassemblement puisse constituer l’entame d’une action commune des partis politiques démocratiques pour la mise en œuvre des recommandations de l’IER. C’est la valeur symbolique de Mehdi Ben Barka qui a poussé le mouvement des droits de l’Homme au Maroc à choisir la date de sa disparition comme Journée nationale du disparu. Comme vous le savez, l’affaire Mehdi Ben Barka fait encore du surplace faute de volonté politique».
Membre du Bureau politique de l’USFP
Membre du Bureau politique de l’USFP
« Il est inconcevable après 50 ans que l’affaire de l’assassinat de Mehdi Ben Barka à Paris en 1965 reste encore un mystère et non résolue même si l’une des recommandations de l’IER est que ce dossier et les autre affaires en suspens doivent trouver une réponse, afin de tourner cette page sombre de l’histoire du Marocune une fois pour toutes. Le CNDH s’est engagé officiellement cette semaine devant une délégation du Bureau politique de l’USFP à se réunir avec la petite famille et la famille politique de Mehdi Ben Barka avant la fin de l’année pour les mettre au courant des efforts qu’il a déployés pour résoudre les 7 cas irrésolus des disparitions forcées et à leur tête le cas du martyr Mehdi ».
Secrétaire général de la Chabiba ittihadia
« La célébration de la mémoire du martyr Mehdi Ben Barka par l’USFP est un message pour la nouvelle génération. La Chabiba ittihadia en est consciente. Elle a, dans ce sens, organisé une université de la Chabiba sur la pensée de Mehdi Ben Barka. Il est inadmissible que le dossier du martyr ne soit pas clos 50 ans après son assassinat et après l’adoption d’une Constitution la plus avancée dans l’histoire du Maroc. J’espère que ce dossier trouvera une issue dans le plus bref délai surtout après la rencontre de la délégation de l’USFP avec les responsables du CNDH ».
Membre du Bureau national du Syndicat national
de l’enseignement (FDT)
« La commémoration du 50ème anniversaire de la disparition du martyr Mehdi Ben Barka est un moment émouvant au cours duquel nous célébrons la mémoire d’un grand militant du parti et d’une grande personnalité de l’histoire non seulement du Maroc mais également du monde. Malheureusement, la vérité sur sa tragique disparition le 29 octobre 1965 à Paris tarde à éclater. Notre présence dans cette salle signifie que nous sommes déterminés à poursuivre notre action et notre lutte jusqu’à ce que la vérité soit faite ».