-
Au Bénin, les femmes, "piliers incontournables" des célébrations des Vodun Days
-
En Tunisie, une barge-hôpital pour remettre en forme des espèces de tortues protégées
-
"Une autoroute pour cyclistes": Sur la Costa Blanca, dans la fourmilière du peloton pro
-
Un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
-
Au salon CES, la bataille des lunettes connectées fait rage
La Robo Cup international robot soccer compétition se tenait cette année à Singapour. Durant cette compétition de football où ce sont des robots qui s'affrontent sur le terrain, Claude Sammut et de nombreux autres scientifiques ont pu observer, comparer et tester de nouvelles méthodes de programmation d'intelligence artificielle.
"Le football représente un laboratoire de recherche très utile pour les scientifiques spécialisés dans le développement de l'intelligence artificielle. Le robot doit percevoir son environnement, utiliser ses capteurs pour modéliser ce dernier puis, en fonction des données récoltées, raisonner pour prendre les bonnes décisions et mener à bien les actions appropriées" explique le scientifique. Sur un terrain de football cet environnement change rapidement et de manière imprévisible, forçant le robot à percevoir les choses, raisonner, agir et interagir très rapidement."
Mais l'intelligence artificielle n'est pas testée que sur la pelouse des stades. Des équipes de secours robotisées s'affrontent dans des zones reproduisant des immeubles effondrés, tandis que des aides ménagers mécaniques montrent ce dont ils sont capables dans des intérieurs résidentiels reconstitués.
Alors que les technologies robotiques continuent à se développer, les règles et exigences de ces compétitions deviennent de plus en plus pointues pour encourager l'innovation. Le souhait des organisateurs ? Qu'une équipe de robots puisse un jour affronter une équipe humaine.
"En 1968, John McCarthy et Donald Michie ont parié avec le champion d'échecs David Levy qu'en moins de 10 ans, un programme informatique pourrait le battre", conclut M. Sammut. "Cela a pris un peu plus de temps, mais finalement, de tels programmes ont vu le jour. C'est le même esprit qui motive les participants de la RoboCup : d'ici 2050, développer une équipe de robots totalement autonome qui serait capable de battre à plate couture les champions du monde de football."