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Dans la soirée le chef de l'opposition, Zoran Zaev, a demandé aux manifestants de demeurer devant ce bâtiment, appel suivi par une centaine de personnes. La pression que l'opposition de gauche entend maintenir sur le gouvernement dépend désormais de sa capacité à faire rester les militants dans la rue alors qu'une contre-manifestation de soutien au Premier ministre conservateur était prévue pour lundi à 18h00 GMT.
En début de soirée, les organisateurs de la manifestation ont remplacé la grande scène d'où les orateurs s'étaient adressés à la foule par une plus petite devant le siège du gouvernement.
Sur une pelouse du terre-plein au milieu des quatre voies du grand boulevard en face du bâtiment gouvernemental, les manifestants irréductibles se reposaient, selon un journaliste de l'AFP sur place. Plusieurs petites tentes ont été dressées.
Selon une source proche de l'opposition ayant requis l'anonymat, le projet n'était pas de conserver sur place toute la foule, mais juste un nombre suffisamment important de manifestants, afin de maintenir la pression sur le gouvernement.
Défiant l'opposition, le Premier ministre conservateur a, quant à lui, affirmé qu'il n'entendait aucunement démissionner, ajoutant que derrière l'opposition se trouvaient des services secrets étrangers.
En revanche, trois de ses proches collaborateurs, les ministres de l'Intérieur et des Transports ainsi que le chef des services de renseignement, mis en cause dans le scandale sur les écoutes, ont présenté leur démission.
Cette ex-république yougoslave de 2,1 millions d'habitants, dont un quart d'Albanais, est en proie depuis le début de l'année à une grave crise politique opposant les principales formations slaves.
Le rassemblement de dimanche intervient une semaine après de violents affrontements entre forces de l'ordre macédoniennes et un commando d'origine albanaise, qui ont fait 18 morts dont huit policiers à Kumanovo (nord).
Candidate depuis dix ans à l'adhésion à l'Union européenne et l'Otan, la Macédoine n'a pas réussi à avancer sur ces dossiers, en raison de l'opposition de la Grèce qui dénie à sa voisine le droit d'utiliser le nom de Macédoine qu'elle juge historiquement grec.