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Ainsi, la MAMDA a, dans un premier temps, paraphé une convention de partenariat dont l’objectif est de soutenir les filières animales et arboricoles. Objectif: améliorer de manière significative le taux de pénétration de l’assurance aussi bien dans les secteurs de production bovine, que dans ceux équine et arboricole.
Pour le groupe Crédit Agricole du Maroc (GCAM), l’autre partie prenante, la convention signée est symbole de sa volonté, quant à la mise à la disposition de ses clients, opérant dans les filières bovine, équine et arboricole, des produits d’assurance développés par la MAMDA, lesquels seront proposés aux bénéficiaires de crédits destinés à l’acquisition du bétail et l’entretien de la plantation arboricole.
Autre volet pertinent de ladite convention, la MAMDA a affirmé son intention d’organiser plusieurs ateliers de formation et d’information, relatifs aux produits d’assurance et de garantie, mais aussi, sur les modalités de souscription spécifiques à chacun d’eux.
Et ce n’est pas tout, la Mutuelle agricole marocaine d’assurance, qui a vu le jour début des au 60 années, promet de développer des supports de communication dédiés aux produits d’assurance mortalité du bétail et arboriculture, au même titre que la mise en place d’un processus de traitements des dossiers de souscription et d’indemnisation des bénéficiaires, à la fois fiable et rapide.
Le directeur du Pôle vert au Groupe Crédit Agricole du Maroc, Mustapha Chehhar, n’a pas caché son enthousiasme en comparant la convention à "un grand progrès dans le cadre du Plan Maroc Vert” avant de conclure par une annonce : « Nous allons coupler le financement classique les frais de souscription des agriculteurs ». En parallèle, le vice-président général de la MAMDA, Khalid Abdellaoui, a, pour sa part, mis en exergue une nécessité, celle de promouvoir l’assurance agricole, que ce soit en cas de mortalité de bétail, mais encore pour les dommages, sans oublier les travailleurs œuvrant au sein des filières avicole, équine et arboricole.
Dans un second temps, un autre partenariat fut entériné, toujours par la MAMDA, en collaboration avec la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA). Mû par l’envie de promouvoir ses produits, l’assureur, fort d’un réseau de plus de 200 experts agricoles et investi dans des systèmes d’information pointus (suivi par satellite, géolocalisation, automatisation des règlements, etc.), développé, depuis 2011, afin d’améliorer le processus d’indemnisation, vise cette fois-ci à séduire les opérateurs du secteur avicole. Une alliance n’est pas passée inaperçue, car elle a été ratifiée en présence du ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch.
En plus de son caractère promotionnel, la convention espère sensibiliser les organisations professionnelles membres de la FISA ainsi que leurs adhérents, s’agissant de l’importance de souscrire à l'assurance agricole. Parmi ses différents bénéficiaires, on compte logiquement les différentes organisations professionnelles de la filière avicole, soit l'Association des fabricants d'aliments composés (AFAC), l'Association nationale des accouveurs marocains (ANAM), l'Association nationale des producteurs des viandes de volailles (APV), l'Association nationale des producteurs d’œufs de consommation (ANPO) et l'Association nationale des abattoirs industriels avicoles (ANAVI).
De son côté, les représentants de la FISA se sont engagés d’une part à mettre en œuvre une multitude d’actions, comme assister la MAMDA dans la réalisation de campagnes de sensibilisation concernant l’offre en produits d’assurance, en faveur des opérateurs du secteur avicole, et d’autre part à encourager l’ensemble des acteurs de cette filière à souscrire des contrats d’assurances afin de couvrir l’ensemble de leurs besoins. Une souscription qui évidemment, et ils l’espèrent, s’effectuera auprès de la MAMDA, qui assure et c’est le cas de le dire, une large palette de produits d'assurances couvrant un bon nombre de risques.
Par ailleurs, les autres partenaires que compte la 13ème édition du SIAM, ne sont pas restés les bras croisés. Car outre le groupe OCP, qui confirme son indéfectible intérêt pour le Salon, notamment en offrant comme à l’accoutumée, des produits de qualité, en l’occurrence des engrais, l’opérateur Maroc Telecom a lui aussi brillé, à travers un produit novateur, le Smart agriculture.
Qualifié d’agriculture intelligente, ce produit se traduit dans les faits par une ferme connectée. A savoir une solution qui offre la possibilité, entre autres, de suivre et maîtriser les cycles de reproduction des vaches, par des notifications envoyées à l’agriculteur, désignant de ce fait le moment propice pour procéder à l’insémination artificielle.
Le produit proposé par l’opérateur historique, et outre qu’il permet une augmentation substantielle du revenu annuel, comme cela nous a été expliqué, se caractérise également par une fonction « Tracking de troupeau ». C’est-à-dire, finie l’angoissante question de l’emplacement du bétail. Grâce à un capteur, le fermier profitera d’une surveillance et d’une gestion toutes deux facilités, et accompagné d’une diminution des risques de pertes de moutons. Et pour finir, l’aspect Smart irrigation est aussi un élément important, puisqu’il revêt la particularité de réduire le temps d’arrosage de moitié et à plus de 70 %, les incidents qui y sont liés.