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La puce photonique a été élaborée dans le Centre de Photonique Quantique de Bristol et utilise la lumière plutôt que l'électricité pour passer l'information. Cette avancée considérable permet des calculs et simulations complexes que nos ordinateurs actuels sont incapables de faire. En effet, l'informatique actuelle est basée sur un système binaire où un bit peut être égal à 0 ou 1. Mais grâce à la nouveauté de l'utilisation du photon, un bit "quantique" peut se trouver dans plusieurs états à la fois, permettant ainsi le traitement de plusieurs informations à la fois. L'idée n'est pas nouvelle mais les expériences menées impliquaient un seul et unique photon. Les experts du centre de Bristol ont ajouté un deuxième photon, multipliant les possibilités de calculs de façon exponentielle. L'ajout d'un photon est difficile et il faut prévoir les interactions entre les deux particules. Ces phénomènes ne sont observables que dans la physique quantique mais pourront ouvrir la voie à des systèmes multi-photons. L'invention sera bientôt mise à l'épreuve dans de nouveaux outils de simulation du laboratoire de Bristol et les experts tenteront de la complexifier grâce à de plus grands circuits. Les ordinateurs quantiques pourraient également être capable de simuler des phénomènes réservés à la physique quantique comme la photosynthèse ou la supraconductivité.