-
La première édition du Festival du cinéma et de l’histoire, du 23 au 27 janvier à Marrakech
-
La tenue régulière de la Commission mixte et les avancées réalisées témoignent d’une relation de confiance entre le Maroc et le Libéria
-
Nasser Bourita : La réunion de la Commission mixte de coopération Maroc-Libéria, une opportunité pour établir un partenariat économique solide
-
Le Maroc et l’Agence de développement de l'UA résolus à renforcer leur coopération énergétique
-
Les Marocains en tête des affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne
Le choix de cette ville n’est pas fortuit. La région vit sa quatrième année de vaches maigres et a subi successivement deux années d’inondations et deux années de sécheresse. Selon certaines statistiques, la région du Gharb a enregistré, cette année, une pelvimétrie ne dépassant pas les 216 mm, soit une baisse de 40% par rapport à la moyenne.
Selon Fatiha Brima, directrice du Pôle vert au CAM, ce dispositif comporte trois produits, à savoir Filaha Rabiiya affecté au financement des cultures printanières telles que les légumineuses, le tournesol, la pomme de terre, le melon, la pastèque, etc. Il est destiné aux agriculteurs, prospects ou clients anciens (dont ceux qui ont déjà bénéficié de crédits de campagne pour les cultures d’automne et qui ont été touchés par les aléas climatiques).
Le second produit, Lakssiba, est consacré au financement de l’élevage, d’embouche ou laitier, ce qui permet de faire face aux besoins en aliments de bétail, en cultures fourragères, en soins vétérinaires, etc et enfin, Ghars, produit destiné au financement des frais d’entretien de plantation dont notamment les travaux de taille, la fertilisation, l’irrigation, etc.
La directrice du Pôle vert a indiqué que le financement de ces programmes sera réparti comme suit : 300 millions de DH seront affectés aux cultures de printemps, 400 MDH au financement de l’élevage et 300 MDH au financement des frais d’entretien des plantations. Ils seront assortis de conditions attrayantes, à savoir un taux d’intérêt de 5%, l’exonération des frais de dossiers et une réponse dans 72 heures.
« Le chiffre d’un milliard n’est donné qu’à titre indicatif mais on est prêt à débloquer davantage de fonds si la situation l’exige », a expliqué M. Sijilmassi. D’après lui, la question du financement ne se pose pas. La vraie question, c’est de savoir comment réagir face à une conjoncture difficile.
A ce propos, le président du CAM a rappelé qu’entre 2001 et 2010, son groupe a pu faire bénéficier 240.000 agriculteurs d’une amnistie fiscale totale. Une opération qui a demandé au CAM le déblocage de plus de 8 milliards de DH. « Notre objectif, c’est de rétablir la confiance entre notre banque et les agriculteurs. Beaucoup d’entre eux coupent les ponts avec nous une fois qu’ils ont bénéficié de l’amnistie fiscale », a-t-il révélé avant d’ajouter que pour rétablir ses relations avec eux, le CAM compte bancariser le monde rural grâce au produit Hissab El Fellah. Il s’agit d’une formule de bancarisation qui offre un ensemble de services bancaires aux ruraux et aux agriculteurs à des conditions avantageuses. Le CAM prévoit que cette opération va permettre d’attirer 100.000 clients supplémentaires au cours de cette année.
De son côté, Moha Marghi, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, a indiqué que son département a pris plusieurs mesures afin de permettre aux agriculteurs de faire face à leurs besoins d’exploitation et de mener leur activité à bon port. Dans ce cadre, il a rappelé que l’Etat a décidé de subventionner le prix de l’orge et des aliments composés pour animaux. Un prix de référence estimé à 200 DH a été fixé.
Concernant, le soutien aux agriculteurs de pommes de terre dans les plaines du Gharb et le Loukkos, le ministère de tutelle a également mis en place des subventions et a diminué de moitié les prix des semences sélectionnées.