-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Après avoir pris part à une rencontre avec le wali entouré de ses collaborateurs, des élus et notables de la région, les journalistes arabes ont eu une rencontre similaire avec les élus locaux. Lors de la rencontre avec le wali, l’un des journalistes arabes lui a posé une question pour lui demander les raisons des nombreux sit-in et marches de protestation que connaît la ville de Laâyoune. Le wali lui a répondu que comme partout dans les pays démocratiques, la Constitution marocaine garantit la liberté d’expression, de manifestation et d’organisation.
Le président du conseil municipal a expliqué aux journalistes le rôle de la municipalité qui, a-t-il dit, est le résultat d’élections libres et transparentes. Elle gère la ville et elle est habilitée à signer les conventions de jumelages avec les municipalités du monde entier.
Les journalistes arabes ont, ensuite, visité les différents pôles économiques de la ville, à commencer par l’unité de dessalement de l’eau de mer. Cette unité, leur a-t-on expliqué, a coûté plus d’un milliard de dirhams. Elle a une capacité quotidienne de 60 m3 d’eau. Le coût de cette production est de 12 DH/m3, qui est livré au consommateur au prix de 2 DH. Le port commercial et de pêche a suscité l’admiration des visiteurs qui se sont ensuite rendus au siège de la chaîne régionale de télévision de Laâyoune et au port d’embarquement du phosphate. Après Laâyoune, la délégation s’est rendue à Dakhla.
24 heures étaient suffisantes aux visiteurs pour constater le degré de développement de la ville, tant sur le plan des infrastructures qu’au niveau de la diversité des secteurs d’investissements. Si dans le passé, la pêche était le seul secteur attrayant, aujourd’hui, il est concurrencé par les secteurs de l’agriculture et du tourisme qui connaissent un boom jamais égalé. Le tour de la ville que les journalistes ont effectué a inspiré au journaliste soudanais Moustafa Abou Al Azaem, le commentaire suivant : «Jamais on n’aurait pu imaginer un tel paradis en plein désert. Une belle ville des plus modernes, Dakhla n’a rien à envier aux plus accueillants des sites touristiques du monde. De façon générale, le constat que l’on peut faire, c’est que d’énormes investissements ont été faits pour faire des villes du Sahara marocain, des cités avec tout le confort que peuvent offrir les villes modernes du monde». Le journaliste soudanais a ajouté que quels que soient les chiffres avancés par les autorités, le résultat est édifiant et incontestablement explicite de la volonté du Maroc de transformer en paradis ses provinces du Sud.
Les visiteurs ont également suivi des explications de la part des élus et des différents responsables régionaux, tant sur la situation politique qu’économique dans la wilaya qui constitue la porte du Royaume vers l’Afrique subsaharienne.