-
La première édition du Festival du cinéma et de l’histoire, du 23 au 27 janvier à Marrakech
-
La tenue régulière de la Commission mixte et les avancées réalisées témoignent d’une relation de confiance entre le Maroc et le Libéria
-
Nasser Bourita : La réunion de la Commission mixte de coopération Maroc-Libéria, une opportunité pour établir un partenariat économique solide
-
Le Maroc et l’Agence de développement de l'UA résolus à renforcer leur coopération énergétique
-
Les Marocains en tête des affiliés étrangers à la sécurité sociale en Espagne
Abdallah Al-Senoussi et un homme de 20 ans prétendu être son fils, étaient en possession de passeports maliens lorsqu’ils ont été arrêtés. Ils ont été appréhendés à leur descente du vol régulier (quotidien) de la compagnie nationale Royal Air Maroc en provenance de Casablanca.
Paris, Tripoli et le CPI à La Haye (Cour pénale internationale) ont juste après demandé son extradition. La Mauritanie n’ayant pas souscrit au Statut de Rome (création du CPI) à l’instar de la Chine, l’Arabie Saoudite, l’Inde, la Libye, etc. n’a donc pas d’obligation envers cette instance. Tout donc convergerait vers une extradition en France sur demande de cette dernière pour l’implication d'Abdullah Al-Senoussi dans l'attentat du DC10 UTA en 1989, qui avait à son bord 170 passagers dont 54 Français. Tripoli est de son côté en contact direct avec les autorités mauritaniennes afin qu’il leur soit livré suite aux nombreux chefs d'accusation portés contre lui.
Il semblerait que ce soient les renseignements français qui aient repéré Al-Senoussi à Casablanca et vendu la mèche aux autorités mauritaniennes en vertu d’accords préétablis entre les deux pays avant même l’arrestation du second homme fort de l’ex-régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi. Selon toujours cette même source (site d’information mauritanien Al-Akbar à Nouakchott), les RG français prétendent qu’il aurait passé plusieurs mois au Maroc où il y est arrivé en provenance du Mali. Le Maroc ne voulant aucun accroc avec le CNT libyen (Conseil national de transition) aurait rejeté la demande des renseignements français d’arrêter ou d’interroger le bonhomme sur son sol lorsqu’il aurait résidé à Casablanca où il aurait été repéré. Ce dernier qui était en possession d’un passeport malien ne figurait, selon ce document, sur aucune liste noire et n’avait donc pas à être poursuivi par les services de sécurité marocains. Paris fait alors utiliser un cercle politique proche d’Al-Senoussi pour le convaincre d’aller se réfugier en territoire mauritanien pour sa propre sécurité.
Piégé, il a été ensuite arrêté par les forces de sécurité mauritaniennes et se trouve actuellement dans une résidence sous haute surveillance à Tevragh Zeina dans la banlieue de la capitale mauritanienne, histoire pour elles, de vérifier avec ce sacré client, des informations précieuses et sans prix sur les mouvances terroristes dans le grand Sahel et à leurs différentes frontières.