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Contacté par Libération, Abdelaziz Ioui, secrétaire général du Syndicat national de l’enseignement-FDT, nous a confirmé que « cette grève ne perturbera aucunement le déroulement des épreuves du baccalauréat, et ce pour la simple raison que le corps enseignant concerné par ce dérayage ne dépasse pas quelques centaines ».
Dans son communiqué publié à ce sujet, la commission nationale des enseignants du primaire, du collégial et du secondaire affirme son attachement à ses revendications notamment la promotion sur la base du diplôme universitaire (licence) sans condition aucune, suivant les modalités appliquées pour les promotions précédentes.
A ce propos, Abdelaziz Ioui nous a déclaré que ce point était soulevé à maintes reprises avec le ministère, en vain, puisque le dossier est toujours en suspens.
Ne pas faire bénéficier cette catégorie d’enseignants, classés à l’échelle 10, des dispositions du statut de la Fonction publique, à l’instar de leurs homologues titulaires de licence qui changent automatiquement de cadre, est une mesure discriminatoire à leur égard, a-t-il poursuivi. Pis, pour accéder à l’échelle 11, ces enseignants qui sont obligés de passer un examen, demandent uniquement d’être traités sur un pied d’égalité.
Par ailleurs, dans son communiqué, la commission nationale des enseignants du primaire, du collégial et du secondaire appelle le département de tutelle à ouvrir un dialogue sérieux et responsable à propos de ses revendications et relève également l’absence d’une volonté réelle de la part des responsables rendre justice à cette catégorie.
D’un autre côté et en parallèle à la grève annoncée de deux jours, ces enseignants ont programmé un sit-in de protestation le lundi 1er juin devant le siège du ministère de l’Enseignement, à Rabat, et ce à partir de 11h.
A souligner que la catégorie des enseignants licenciés du primaire, du collégial et du secondaire sont des lauréats des centres de formation régis par le régime de 1985 et qui ont rejoint les centres de formation des enseignants en tant que licenciés, condition pour y accéder après examen, et ce à partir de 1987.
Selon ces enseignants qui étaient régis par le régime de 1985, leurs promotions ont énormément souffert du préjudice administratif et financier qui s’est aggravé ensuite avec l’application du régime de 2003.