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«Soixante-douze éléments des forces de l’ordre ont été blessés (...) suite à des jets de pierres (...), et onze personnes parmi les manifestants suite à l'usage du gaz lacrymogène», ont indiqué jeudi soir les autorités locales relayées par l’agence MAP.
Selon elles, « une personne se trouvant dans un état comateux et portant une blessure au niveau de la tête due, selon les premières données, à des jets de pierres, a été transférée, jeudi soir, dans des circonstances indéterminées à l'hôpital Mohammed V à Al Hoceima pour recevoir les soins nécessaires « puis évacuée par un hélicoptère du ministère de la Santé à un hôpital de Rabat. Idem pour un élément de la Gendarmerie Royale et un autre de la Sûreté nationale se trouvant dans un état grave ».
«Tous les autres blessés ont quitté l'hôpital où ils ont été transférés, à l'exception de ces trois dont l’état de santé est «stable contrairement aux informations véhiculées à ce sujet», ont indiqué les autorités locales qui ont fait état de «deux véhicules des forces de l’ordre endommagés et incendiés par certains manifestants à Ajdir», près d'Al Hoceïma.
Les sympathisants du Hirak avaient maintenu, malgré l'interdiction des autorités, leur appel à manifester pour réclamer la libération de leurs compagnons incarcérés.
En début d'après-midi, la police avait commencé à quadriller les principales places de la ville, y interdisant tout accès, alors que la quasi-totalité des commerces étaient fermés.
La connexion Internet a été largement ralentie, par moments interrompue, et le réseau téléphonique perturbé dans toute la ville.
Peu avant 17h00, les manifestants, 300 à 400 personnes, selon les autorités, ont commencé à se regrouper dans plusieurs points de la ville, mais les forces de l'ordre, déployées en nombre, sont systématiquement intervenues pour les disperser, donnant lieu à des face-à-face tendus entre les deux parties.
Les manifestants sont néanmoins parvenus à défiler par moments dans le quartier de Sidi Abed et près de la place centrale de la ville, mais ont été rapidement refoulés par les forces de l'ordre.
Pour sa part, le procureur du Roi près le tribunal de première instance d'Al Hoceima a ordonné l'ouverture d'une enquête avec le patron d’un site d’informations locales, Hamid El Mehdaoui, soupçonné de perpétrer des actes illégaux, consistant essentiellement à inciter des individus à commettre des délits par des discours et des cris dans des lieux publics, les inviter à participer à une manifestation interdite et à contribuer à son organisation.
La même source précise que l'enquête judiciaire en cours avec l'intéressé porte sur des actes qui n'ont aucun rapport avec le travail journalistique en tant que métier qui consiste à recueillir les nouvelles, les informations ou les faits, les vérifier ou d'enquêter sur ces derniers d'une manière professionnelle aux fins de rédiger ou de réaliser un contenu médiatique, selon la définition contenue dans l'article 2 du Code de la presse et de l'édition.