Lors de la première journée, la délégation marocaine a visité la fameuse salle des Rois du palais de l'Alhambra, appelée aussi ''salle de Lindarja'', accompagnée de la directrice générale de l'Institut de protection de l'Alhambra et du Generalife, Maria Del Mar Bianfranca, et de l'architecte chargé de la conservation des monuments historiques dans le cadre du programme européen, Francisco Lamolda, qui ont apporté nombre d'explications sur la salle Lindarja, son architecture et tout ce qu'elle recèle au niveau de la créativité artistique et architecturale islamique.
Lors d'une conférence de presse, Mme Bianfranca a indiqué que le programme européen pour la protection et la conservation du patrimoine historique culturel a contribué d'une manière effective à la restauration des monuments historiques menacés de ruine, indiquant que l'Alhambra "en est le parfait exemple".
La délégation marocaine est composée notamment du conservateur du patrimoine de Tanger, Abdelaziz El Idrissi, du conservateur du site archéologique de Ksar El Sghir, Abdellatif Boudaji, du directeur du Centre des études andalouses de Chefchaouen, Charaf Eddine Majdouline, du conservateur du Centre archéologique de Tamouda, Tarik Mawjoud, du conservateur du musée archéologique de Tétouan, Anas Sadrati, ainsi que du maître-artisan de l'Ecole des arts et métiers de Tétouan, Abdeljalil Ghogho.
Au programme de ces ateliers, des séances de pratique au cours desquelles les conservateurs et les restaurateurs vont visiter, durant une semaine, différentes dépendances du palais de l'Alhambra, et procéder à des opérations de restauration et de réparation.