La juge a ainsi prononcé une peine de cinq ans de prison ferme à l'encontre d'une belge (Marine. P) qui se trouverait toujours en Syrie où elle avait rejoint en août 2013, accompagnée de sa fille âgée de cinq ans, les rangs du groupe terroriste 'Etat Islamique''.
Des peines de respectivement quatre ans de prison avec sursis probatoire et de trois ans de prison avec sursis probatoire ont été aussi prononcées à l'encontre de deux autres femme (Mélissa F et Julie V). La première avait tenté de rejoindre la Syrie, la seconde avait apporté une aide à des candidats au départ en Syrie.
Ensuite, la juge a prononcé des peines de cinq ans et de trois ans de prison ferme à l'encontre de deux hommes ayant tenté de partir en Syrie en janvier 2015.
Enfin, concernant deux femmes, qui avaient émis des regrets lors des débats au tribunal, la juge a estimé qu'il fallait à la fois punir sévèrement les faits et permettre d'aider ces prévenues en manque de repères familiaux et fortement sous l'emprise d'hommes radicaux.
Le phénomène des combattants “partis ou ayant voulu partir'' en Syrie est source de grande inquiétude en Belgique. Récemment, un bilan du ministre des Affaires étrangères belge a indiqué que le nombre de Belges radicalisés oscille autour de 380. Ce chiffre fait de la Belgique le pays d'Europe comptant le plus grand nombre de volontaires partis combattre en Syrie ou en Irak, proportionnellement à sa population.
Par ailleurs, un homme, employé dans un magasin de l'aéroport de Bruxelles a été interpellé pour avoir déclenché lundi une fausse alerte à la bombe dans l'aéroport. Il comparaitra prochainement devant le tribunal correctionnel, a indiqué le parquet de Hal-Vilvorde.
L'homme avait passé un coup de téléphone à un autre magasin de la zone de transit situé dans l'aéroport, et avait annoncé en anglais qu'une bombe se trouvait dans cet établissement. Un périmètre de sécurité a été immédiatement installé et la police a procédé à des fouilles à l'aide d'un chien détecteur d'explosifs, qui se sont révélées négatives.
L'auteur de la fausse alerte a avoué à son employeur être à l'origine du coup de téléphone passé au magasin, qui appartient à la même chaîne de magasins que celui dans lequel il travaillait lui-même, pensant que sa voix allait être reconnue et que son interlocuteur en déduirait qu'il s'agissait d'une "blague".
Selon le parquet, cité par les médias belges, l'homme risque une peine de prison allant de 3 mois à deux ans et/ou d'amendes allant de 300 à 1.800 euros. Le parquet prend ces faits très au sérieux et estime que dans le contexte d'une menace d'attentat, ce type de "blague" est particulièrement déplacé.