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“Les microbes sont les formes les plus abondantes et diversifiées de la vie sur Terre”, et on en trouve au plus profond des océans comme dans les déserts les plus arides, souligne Tanja Woyke, responsable du Programme Microbien au DOE JGI. Or, malgré cette diversité impressionnante, les données génomiques sont rares, notamment parce que la grande majorité de ces organismes n’ont jamais été cultivés en laboratoire.
Partie de là, l’étude du DOE JGI a porté sur des cellules microbiennes issues de neuf régions distinctes : le lac Sakinaw au Canada, la lagune grecque d’Etoliko, un centre de traitement des boues au Mexique, le golfe atlantique du Maine, la côte hawaïenne d’Oahu, le Gyre subtropical de l’Atlantique sud, la dorsale Est-Pacifique, la mine américaine de Homestake et le site de Great Boiling Spring, aux Etats-Unis.
En tout, les chercheurs ont ainsi trié quelque 9.000 cellules, à partir desquelles ils ont pu identifier 201 génomes distincts, qui pourraient appartenir à 29 grandes familles inédites.”Nous avons interprété des millions de ces bribes d’information génétique comme des étoiles lointaines dans le ciel nocturne, en essayant de les aligner en constellations reconnaissables”, a expliqué Tanja Woyke citée par l’AFP.
Les chercheurs ont par exemple constaté que certaines archéobactéries présentaient des caractéristiques observées auparavant uniquement chez des bactéries et vice-versa. “Nous découvrons aujourd’hui des caractéristiques métaboliques inattendues qui élargissent notre compréhension de la biologie et défient les frontières établies entre les domaines de la vie”, a indiqué la chercheuse.
Grâce à cela, les scientifiques se rendent compte qu’”il reste encore une quantité phénoménale de la diversité à explorer”.”Rien que pour tenter de saisir la moitié de toute la diversité phylogénétique actuellement connue, nous devrions séquencer 20.000 génomes supplémentaires”, estime ainsi Mme Woyke.