-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
Le phénomène de vieillissement des cellules était jusque-là considéré comme inéluctable. Toutes les cellules du corps humain finissent par arriver à un stade dit de sénescence, à partir duquel elles ne se reproduisent plus. Au long de l'existence, les marques de la sénescence se traduisent par le vieillissement des fonctions organiques.
Or, en injectant «un "cocktail" spécifique de six facteurs génétiques» dans ces vieilles cellules, prélevées sur des volontaires âgés de 92 à 101 ans, les chercheurs sont parvenus à les modifier, indique l'Inserm. Les cellules sénescentes ont ainsi «pu être reprogrammées en cellules (…) ayant la capacité de reformer tous les types cellulaires de l'organisme».
«Ces travaux ouvrent la voie à l'utilisation thérapeutique [de ces cellules] à terme(…) pour réparer des organes ou des tissus chez des patients âgés», souligne Jean-Marc Lemaître, le responsable des recherches.
La découverte peut ainsi ouvrir la voie à une nouvelle forme de médecine régénérative. Et ce «en dehors des contraintes éthiques liées à l'utilisation de cellules souches embryonnaires», explique l'Inserm. Ces dernières, aux propriétés exceptionnelles -elles peuvent se transformer en n'importe quel type de cellules- sont au centre de polémiques autour de l'utilisation des embryons humains.