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Les billes de béton de deux kilos, d'une quinzaine de cm de diamètre environ, sont accrochées par des chaînes à des barres transversales érigées au-dessus des voies. Les boules affleurent ainsi le toit des trains qui passent, prêtes à assommer tout passager de ce qui est souvent considéré comme une "troisième" voire une "quatrième classe".
PT Kereta Api, les chemins de fer indonésiens, ont expliqué avoir dû se résoudre à cette mesure extrême après avoir épuisé toutes les autres. Des aspergeurs de peinture rouge ont été installés, de l'huile a été répandue sur les toits des voitures et des chiens de garde ont été lâchés. Des imams ont même été appelés à dissuader leurs fidèles dans leurs sermons du vendredi.
"Au moins un passager par jour trouve la mort en tombant du toit ou en étant électrocuté", a indiqué à l'AFP le porte-parole de Kereta Api, Mateta Rizalulhaq.
"J'espère que, avec cette nouvelle méthode, les passagers ne s'assiéront plus sur le toit des trains", a-t-il ajouté.
Mais des organisations des droits de l'Homme soulignent le danger que la méthode peut représenter. "Cela ne va rien régler mais au contraire créer d'autres problèmes comme des blessures voire des morts", enrage Rafendi Djamin, directeur du Human Rights Working Group.
"Le véritable problème est qu'il n'y a pas assez de transports publics. Les gens n'ont pas le choix: ils doivent s'installer sur le toit des trains parce qu'il n'y a pas de place à l'intérieur ou parce qu'ils ne peuvent pas se permettre le prix du billet", ajoute-t-il.
L'Indonésie, quatrième pays le plus peuplé de la planète avec 240 millions d'habitants, utilise encore un réseau de chemins de fer qui a peu évolué depuis la colonisation néerlandaise, qui a pris fin il y a plus d'un demi-siècle.