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A cela s’ajoute le non-respect des normes de construction par des sociétés immobilières. Au quartier Agdal, un promoteur s’est permis de construire un immeuble d’une longueur de cent mètres à quatre niveaux, dos à dos avec une ancienne habitation causant une séparation de trois mètres, laissant apparaître un large couloir où se déposent quotidiennement des immondices au grand dam des voisins, en particulier ceux de la cité Angad où plusieurs MRE, Suisses et Belges, se sont acheté des appartements d’une valeur d’un million de DH environ, pas loin de la plage de Saïdia et proches de la Résidence Royale.
Le plan initial de ce quartier prévoit l’aménagement d’un espace vert avec un parking, un centre commercial, un restaurant, une piscine vu que la nappe phréatique permet facilement l’alimentation en eau pour les besoins de cet endroit, délaissé actuellement. Les immondices, les insectes, les chiens errants et le manque de lumière, inquiètent ces résidents et leurs enfants qui n’ont de cesse de se plaindre auprès des autorités locales et régionales, suite à la vente par l’association d’Angad de cet espace à un spéculateur immobilier. Cette opération a été annulée par la commune de Saïdia et reprise par ses propres acquéreurs qui, jusqu’à ce jour, n’ont pas encore pris l’initiative de procéder à l’aménagement du terrain en question.
«Depuis cinq ans nous réclamons, durant notre séjour estival, l’aménagement de cet espace vert pour que nos enfants puissent vivre avec nous dans des endroits sains pour notre santé», déplore Belhabib Mohamed MRE résidant en Suisse. Ajoutant que «malgré les pétitions adressées aux autorités locales et régionales par nos voisins nationaux et étrangers, pour l’aménagement de cet espace, aucune initiative dans ce sens, n’a été prise quant à l’exécution réelle de ces travaux conformément au plan qui nous a été remis par le promoteur immobilier. Nous nous sentons arnaqués par ce genre de spéculateur qui nous a vendu des appartements faisant face à un paysage désolant, dépourvu de la moindre qualité de vie».