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
Cette action, précisent-ils, a été décidée après une mûre réflexion, et ce pour protester contre l'ingérence du Mouvement Unicité et Réforme (MUR) dans les affaires internes du parti et au niveau de la constitution du secrétariat provincial de Sefrou. Ils avaient beau tenter de pallier les dysfonctionnements et violations ayant entaché l'élection du secrétariat provincial du parti à Sefrou, en vain. Les démissionnaires ont souligné dans leur lettre-pétition qu’il n’était plus possible de continuer à travailler dans de pareilles conditions. Ils présentent, par ailleurs, leur action comme un acte de dénonciation de la politique de fuite en avant adoptée par ces « entités électorales afin de dépasser la déconvenue des précédentes élections" et de s'assurer les premiers rangs dans les listes électorales du prochain scrutin. Dire aujourd’hui pour expliquer cette défection que 80% des démissionnaires n’auraient aucun lien avec le parti ne convaincrait, en réalité, que peu de gens.
Selon certains témoins du parti, cette démission ne reflète que l'opinion d'une minorité qui a échoué, lors du dernier congrès provincial, à accéder aux postes de responsabilité au secrétariat provincial. S’agissant toujours du PJD, son secrétaire général, Abdelilah Benkirane s’est vu contraint de présenter ses excuses au Premier ministre, Abbas El Fassi, pour des déclarations relatives au Compte bancaire de Gaza et dans lesquelles il aurait laissé entendre qu’il était derrière sa création, propos qu’il a lui-même démentis. Ce dernier a rejeté, lundi dernier, toute tentative d'exploiter des causes fondamentales de la nation et en premier lieu, la cause du peuple palestinien frère. "Face à de telles allégations qui sont dénuées de tout fondement et à cette tentative de perversion de la vérité, a indiqué le communiqué, il importe de souligner qu'il est juridiquement et moralement inacceptable d'impliquer la personne sacrée de Sa Majesté le Roi, et de mettre en équation dans des calculs politiciens de bas étage, les positions de principe de l'Auguste Souverain, qui transcendent toutes les considérations bornées et étriquées". L’autre revers du PJD serait le limogeage du maire de Meknès, Boubker Belkoura, décision qui n’attend que l’aval du Premier ministre. Cette décision serait liée à la mauvaise gestion locale, à la dilapidation de deniers publics, à de nombreuses violations qui ont été relevées par un rapport d’une commission d’inspection du ministère de l’Intérieur.