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Quel rachat! Avec un but salvateur du mal-aimé Ousmane Dembélé, le leader Barcelone a arraché le nul in extremis samedi contre l'Atlético (1-1) et conservé la tête du Championnat d'Espagne, tout en creusant l'écart sur le Real Madrid, qui a rechuté à Eibar (3-0).
L'Atlético Madrid pensait avoir fait la différence lors de ce choc de la 13e journée, ouvrant la marque sur une tête de Diego Costa après un corner d'Antoine Griezmann (77e). Mais Dembélé, entré à la 80e, s'est racheté aux yeux de ses partenaires après ses récents problèmes de discipline, en marquant d'un tir rasant dans une forêt de jambes (90e).
Le 5e but du champion du monde français cette saison en Liga permet au Barça (1er, 25 pts) de conserver sa première place devant l'Atlético (2e, 24 pts) et le Séville FC (3e, 23 pts), lequel peut prendre la tête dimanche contre Valladolid.
Barcelone prend au passage cinq longueurs d'avance sur le Real (6e, 20 pts), qui a concédé sa première défaite sous les ordres de son nouvel entraîneur Santiago Solari, avec une prestation médiocre du capitaine Sergio Ramos au lendemain de révélations sur un contrôle antidopage anormal subi en 2017.
L'incroyable suspense qui persiste au sommet de la Liga est bien la seule bonne nouvelle à l'issue d'une soirée oubliable au stade Metropolitano, où l'affiche, longtemps soporifique, ne s'est animée que dans le dernier quart d'heure.
"C'était un match fermé, tactique", a résumé l'entraîneur de l'Atlético Diego Simeone.
En difficulté en ce début de saison, Costa a surgi au second poteau pour inscrire son premier but en Liga depuis février (77e), et le tout premier de sa carrière face au Barça.
Mais il était écrit que Dembélé, sanctionné début novembre d'une non-convocation dans le groupe barcelonais en raison de retards récurrents, allait être le héros du soir.
Entré alors que son équipe était menée, l'ailier a déboulé sur la droite de la surface, repiqué dans l'axe et armé une frappe libératrice (90e), confirmant sa bonne habitude d'inscrire des buts qui comptent cette saison.
De quoi effacer la sensation d'acharnement médiatique à son encontre qu'évoquait vendredi son entraîneur Ernesto Valverde, lequel n'a cessé de répéter qu'il comptait aider le jeune attaquant (21 ans) à donner sa pleine mesure.
"Il marque des buts importants", s'est félicité Valverde. "Ces derniers jours beaucoup de monde a parlé de lui (pour ses retards, NDLR). Mais nous espérons qu'il va nous apporter beaucoup."
Côté Real Madrid, il y aura aussi des choses à se faire pardonner dans les prochains jours après une défaite surprise à Eibar: les Basques ont décroché la première victoire de leur histoire face au grand Real, au budget seize fois supérieur, grâce à Gonzalo Escalante (16e), Sergi Enrich (52e) et Kike Garcia (57e).
Et dire que les Madrilènes croyaient avoir retrouvé la santé depuis la nomination de Solari fin octobre!
La journée a été particulièrement difficile pour le capitaine merengue Ramos: mis en cause vendredi dans des documents des Football Leaks pour avoir été blanchi par l'UEFA après un contrôle à un puissant corticoïde au soir de la victoire en Ligue des champions en mai 2017, il a été très à la peine samedi, essuyant ponctuellement quelques sifflets du public.
"Je n'ai jamais enfreint aucun règlement", a-t-il réagi après la rencontre, accusant les médias à l'origine de ces révélations d'avoir publié des "mensonges" et promettant des poursuites judiciaires.
Bref, l'effet Solari semble être brutalement retombé alors même que l'ancien technicien de la réserve, d'abord nommé pour un intérim, venait de convaincre ses dirigeants de le confirmer sur le banc jusqu'en 2021.
"Ce n'est pas le moment de chercher des coupables", a dédramatisé Solari, se disant sûr de "remédier" aux lacunes observées samedi. En attendant, il jouera gros dès mardi contre l'AS Rome pour qualifier son équipe pour les huitièmes de la Ligue des champions.
L'Atlético Madrid pensait avoir fait la différence lors de ce choc de la 13e journée, ouvrant la marque sur une tête de Diego Costa après un corner d'Antoine Griezmann (77e). Mais Dembélé, entré à la 80e, s'est racheté aux yeux de ses partenaires après ses récents problèmes de discipline, en marquant d'un tir rasant dans une forêt de jambes (90e).
Le 5e but du champion du monde français cette saison en Liga permet au Barça (1er, 25 pts) de conserver sa première place devant l'Atlético (2e, 24 pts) et le Séville FC (3e, 23 pts), lequel peut prendre la tête dimanche contre Valladolid.
Barcelone prend au passage cinq longueurs d'avance sur le Real (6e, 20 pts), qui a concédé sa première défaite sous les ordres de son nouvel entraîneur Santiago Solari, avec une prestation médiocre du capitaine Sergio Ramos au lendemain de révélations sur un contrôle antidopage anormal subi en 2017.
L'incroyable suspense qui persiste au sommet de la Liga est bien la seule bonne nouvelle à l'issue d'une soirée oubliable au stade Metropolitano, où l'affiche, longtemps soporifique, ne s'est animée que dans le dernier quart d'heure.
"C'était un match fermé, tactique", a résumé l'entraîneur de l'Atlético Diego Simeone.
En difficulté en ce début de saison, Costa a surgi au second poteau pour inscrire son premier but en Liga depuis février (77e), et le tout premier de sa carrière face au Barça.
Mais il était écrit que Dembélé, sanctionné début novembre d'une non-convocation dans le groupe barcelonais en raison de retards récurrents, allait être le héros du soir.
Entré alors que son équipe était menée, l'ailier a déboulé sur la droite de la surface, repiqué dans l'axe et armé une frappe libératrice (90e), confirmant sa bonne habitude d'inscrire des buts qui comptent cette saison.
De quoi effacer la sensation d'acharnement médiatique à son encontre qu'évoquait vendredi son entraîneur Ernesto Valverde, lequel n'a cessé de répéter qu'il comptait aider le jeune attaquant (21 ans) à donner sa pleine mesure.
"Il marque des buts importants", s'est félicité Valverde. "Ces derniers jours beaucoup de monde a parlé de lui (pour ses retards, NDLR). Mais nous espérons qu'il va nous apporter beaucoup."
Côté Real Madrid, il y aura aussi des choses à se faire pardonner dans les prochains jours après une défaite surprise à Eibar: les Basques ont décroché la première victoire de leur histoire face au grand Real, au budget seize fois supérieur, grâce à Gonzalo Escalante (16e), Sergi Enrich (52e) et Kike Garcia (57e).
Et dire que les Madrilènes croyaient avoir retrouvé la santé depuis la nomination de Solari fin octobre!
La journée a été particulièrement difficile pour le capitaine merengue Ramos: mis en cause vendredi dans des documents des Football Leaks pour avoir été blanchi par l'UEFA après un contrôle à un puissant corticoïde au soir de la victoire en Ligue des champions en mai 2017, il a été très à la peine samedi, essuyant ponctuellement quelques sifflets du public.
"Je n'ai jamais enfreint aucun règlement", a-t-il réagi après la rencontre, accusant les médias à l'origine de ces révélations d'avoir publié des "mensonges" et promettant des poursuites judiciaires.
Bref, l'effet Solari semble être brutalement retombé alors même que l'ancien technicien de la réserve, d'abord nommé pour un intérim, venait de convaincre ses dirigeants de le confirmer sur le banc jusqu'en 2021.
"Ce n'est pas le moment de chercher des coupables", a dédramatisé Solari, se disant sûr de "remédier" aux lacunes observées samedi. En attendant, il jouera gros dès mardi contre l'AS Rome pour qualifier son équipe pour les huitièmes de la Ligue des champions.