-
Nos vœux
-
L’heure du retour au pays des réfugiés syriens aura-t-elle sonné ?
-
Benkirane pérore sur les incendies et la «colère divine»
-
Comment le Maroc redéfinit les standards du tourisme
-
Célébration du Nouvel An amazigh : Un événement majeur reflétant la Haute sollicitude Royale envers la culture et le patrimoine amazighs
Par leurs comportements ou leurs agissements, certains politiques ou « représentants du peuple» ont du mal à se faire à la nouvelle Constitution, à l’assimiler !
Pour eux, la majorité des Marocains qui a dit oui à la nouvelle loi fondamentale n’existe pas. Ils continuent à se conduire comme si de rien n’était.
Or, le Maroc a, depuis le 31 juillet, franchi une étape importante dans sa vie politique. Et de ce fait, le pays a traversé une nouvelle ère du règne de Mohammed VI. Autrement dit, ces politiques sont aujourd’hui en retard d’une guerre.
C’est ce qui peut expliquer la démarche de certains conseillers de proroger leur mandat jusqu’en 2018, alors que la nouvelle Constitution a bien défini la composition de la deuxième Chambre et son rôle. N’est-ce pas aller à l’encontre des dispositions de la nouvelle Constitution qui a reçu l’adhésion du peuple marocain, ce même peuple qui est censé les avoir placer là où ils se trouvent pour le moment?
Par leur démarche incongrue, n’agissent-ils pas doublement contre la volonté du peuple ?
Et puis comment expliquer cette décision pour le moins inconvenante, il faut oser le mot, d’un parti membre de la coalition gouvernementale de faire bande à part et exposer le seul bilan de ses ministres? Est-ce une manière de mettre en exergue l’action de ses ministres indépendamment des autres membres du gouvernement ? Où est la solidarité gouvernementale ?
La démarche du parti concerné ne cherche-t-elle pas à démontrer que ses ministres ont été plus travailleurs, c'est-à-dire plus actifs?
Cette démarche explique au moins une chose: elle se veut propagandiste à l’approche de la consultation du 25 novembre prochain.
Peut-être que nous ne sommes pas aux seules transgressions de la nouvelle Constitution tant que certains auront du mal à abandonner leurs avantages souvent mal acquis.