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Le ministère de l’Intérieur espagnol a annoncé, ce vendredi, le démantèlement d’une cellule jihadiste par les forces de sécurité espagnoles et marocaines, a indiqué le quotidien espagnol El Pais.
Selon la même source, cette cellule est composée de 7 personnes dont 3 ont été arrêtées dans le préside occupé de Mellilia et un autre à Malaga, alors que les forces de sécurité marocaines ont appréhendé 3 jihadistes à Nador.
Cette cellule jihadiste avait pour objectif de recruter de jeunes Espagnols et Marocains pour les envoyer combattre en Syrie, au Mali et en Libye.
« Quelques jeunes hommes recrutés par cette cellule sont retournés au Maroc après avoir pris part au jihad en Syrie et représentent un vrai danger», a averti El Pais.
Pour sa part, l’agence espagnole Europa Press a affirmé, le même jour, que la cellule démantelée est « la plus importante de celles qui envoient des jihadistes combattre en Syrie et dans d’autres zones de conflit ».
Citant le ministère de l’Intérieur espagnol, l’agence a ajouté que l’opération policière est toujours en cours.
L’autre grand quotidien espagnol, El Mundo, a précisé que les rapports policiers confirment que l’Espagne demeure « une base pour les cellules dormantes des radicaux », ajoutant que « durant les derniers mois, une centaine de jihadistes résidant en Espagne ont pris le chemin de la Syrie via le Maroc. Depuis la fin de l’année 2013, une moyenne de 30 islamistes quittent chaque mois l’Espagne, parfois en compagnie de leurs épouses et de leurs enfants ».
Par ailleurs, le quotidien El Pais a ajouté que le démantèlement de cette cellule constitue « la première opération conjointe de lutte contre une cellule islamiste de cette dimension et prouve l’excellence de la collaboration entre les deux pays dans la lutte contre Al-Qaïda ».
« La détention ce vendredi de 7 personnes soupçonnées d’appartenir à une cellule spécialisée dans l’envoi de radicaux en Syrie, constitue le deuxième coup de filet policier du genre en Espagne en moins d’une année », a écrit l’agence espagnole Europa Press.
En juin de l’année écoulée, les services de sécurité espagnols avaient démantelé un réseau terroriste composé de huit personnes et dont les sièges sont situés à Sebta et Fnideq. Ce réseau, lié à Al-Qaïda, procédait à l'enrôlement et à l'embrigadement de jeunes Marocains dans le but de les envoyer en Syrie pour combattre le régime de Bachar Al-Assad.
Il convient de rappeler que la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a procédé, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), au démantèlement d'un réseau criminel, composé de quatre individus dont deux anciens détenus dans des affaires de terrorisme, a annoncé hier le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Selon la même source, ce réseau escroquait les établissements financiers et commerciaux et les sociétés de télécommunications, procédait à la création de sociétés écrans sur la base de faux documents.
Ce réseau s'activait à Fès et Sefrou. Il était dirigé par un individu qui prêchait des idées extrémistes et finançait plusieurs de ses connaissances en vue de les aider à quitter le territoire national pour rallier des groupes terroristes liés à l’organisation Al-Qaïda en Syrie.
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