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En effet, au cours d’une opération policière de routine au service de la maternité à l’hôpital Bouafi, pour l’enregistrement de données concernant un accouchement illégal d’une mère sans abri, Hakima a pu découvrir les bouts d’une nouvelle affaire de vente de nouveau-nés. Jusque-là, tout était apparemment normal et sans problème, si ce n’est quelques brides de conversation et mouvements suspects qui lui ont mis la puce à l’oreille.
Pour mieux comprendre l’attitude des femmes se trouvant dans le service de la maternité, l’inspecteur principal, en civil, s’introduit parmi les femmes et leur pose des questions. En effet, et à l’issue de quelques propos échangés, Hakima Damoune découvre que l’une des femmes se trouvant au service de la maternité mercredi pour accoucher d’une fille et qui était accompagnée d’un autre enfant âgé d’un an et demi, était en train de négocier le prix de la « transaction » avec trois autres femmes.
Les premiers éléments de l’enquête ont montré qu’il s’agit d’une mère célibataire, originaire de Marrakech, sans abri et qui vit dans les alentours de la gare routière d’Oulad Ziane. Pour sa part, tout en indiquant que sa fille est mariée sans acte, son père a révélé aux enquêteurs que sa fille avait déjà eu quatre enfants dont le sort de l’une d’eux est inconnu.
Comment cette mère célibataire et sans abri a-t-elle pu arriver à l’hôpital Bouafi ? Suite à un appel téléphonique, une ambulance s’est déplacée en toute urgence à la gare routière d’Oulad Ziane pour transporter la femme concernée qui souffrait de douleurs de contractions.
Les enquêteurs à la recherche d’autres éléments de nature à clarifier davantage cette affaire, se sont déplacés à la gare routière pour tenter de retrouver les femmes qui négociaient le prix «du nouveau nourrisson» dont celle qui a passé le coup de fil aux urgences et que le père avoue connaître.
Les éléments de la police, avec l’aide du père et d’une sœur de la mère célibataire, ont pu mettre la main sur la femme recherchée après s’être passés pour des acheteurs éventuels. Cette dernière, tout en niant sa responsabilité dans cette affaire de vente de nourrissons, a chargé sa complice qui s’occupe du nettoyage des toilettes de la gare routière, d’être la tête pensante de ce réseau.