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La délégation des parlementaires européens, comme le laissait prévoir le comportement de l'Espagnol Carlos Carnero Gonzalez, reprend à son compte toutes les allégations propagées par le Polisario au sujet des droits de l'Homme au Sahara marocain. Le rapport de la délégation, présidée par l'ancien ministre chypriote des Affaires étrangères, Ioannis Kasoulides, et constituée de défenseurs très intéressés de la cause chimérique, dont le socialiste espagnol Carlos Carnero Gonzalez, a été diffusé dans son intégralité sur les colonnes du quotidien espagnol El Païs. Dans ce rapport, qui semble avoir été dicté par M. Gonzalez, la délégation relève «des atteintes récurrentes aux droits de l'Homme, notamment à la liberté d'expression, d'association, de manifestation, de communication, de mouvement et d'accès à la justice». On y retrouve toutes les allégations des activistes pro-séparatistes que la délégation a recueillies, les 26 et 27 janvier 2009 à Laâyoune, auprès de «frontistes notoires de l'intérieur».
Sur ce registre, les membres de la délégation qualifiés dans les provinces sahariennes d'avocats du diable remettent en question les procès intentés aux séparatistes quand bien même ces derniers sont souvent poursuivis pour des délits de droit commun! Pour le reste, la délégation invite le Maroc à ne faire aucun cas des «atteintes à ses symboles sacrés dont l'intégrité territoriale», oubliant, volontairement, que la loi marocaine, comme d'ailleurs toutes les lois internationales, interdit ce genre de dépassement. La même délégation accuse également le Maroc de procéder à «un traitement inéquitable des militants sahraouis devant la justice». Tel est le verdict rendu par les parlementaires européens.
Même si son parti pris était prévisible, au vu du comportement de certains membres de cette délégation et la solidarité qu'ils n'avaient pas pu ou voulu cacher avec les frontistes de l'intérieur, les recommandations que comporte ce rapport représentent cependant une ingérence flagrante dans les affaires intérieures du Royaume.
Notamment la recommandation qui consiste à exhorter l'ONU à élargir le rôle de la Minurso en lui concédant un rôle de superviseur garant des droits de l'Homme dans cette partie du Royaume. Comme si les autorités marocaines avaient besoin d'un directeur de conscience pour veiller aux droits des Marocains.