-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
-
Eviter les traînées de condensation pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat
-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
Jusqu’à présent, il était compliqué d’analyser les émotions, conscientes ou inconscientes et de comprendre comment le cerveau les traitaient. Les chercheurs manquaient d’outils fiables et indépendants du déclaratif.
Marcel Just and Tom M. Mitchell de l’Université Carnegie Mellon ont créé un modèle informatique, qui identifie les émotions relatives à des objets concrets. Ils pensent pouvoir identifier les sentiments sans se référer aux déclaratifs des patients, et évaluer la réponse émotionnelle stimulée par un objet, une marque ou un candidat politique.
Pour créer 9 images de référence, les chercheurs ont demandé à des acteurs de jouer différents états émotionnels : la colère, le dégoût, l’envie, la peur, le bonheur, la luxure, l’orgueil, la tristesse et la honte. Pendant ce temps, leur cerveau était scanné par imagerie médicale.
Ils ont ensuite comparé ces images à celles produites par le cerveau des mêmes individus lors d’une émotion réellement ressentie. Les deux séries d’images sont identiques à 0,84%. Les chercheurs ont ensuite confronté leur modèle à d’autres individus. Le modèle atteint une précision de 0,71%.
Les chercheurs estiment donc que «malgré des psychologies différentes entre individus, les schémas d’activation cérébraux restent sensiblement identiques et que les émotions ont une signature caractéristique lisible dans différentes zones du cerveau».