-
JO de Paris: Oreillers, matelas, mobilier du Village olympique bientôt réutilisés
-
Christie's ouvre un siège régional à Hong Kong
-
Du vert sur le béton à Sao Paulo: Le pari "fou" d'un Brésilien
-
Lignes de Nazca: Plus de 300 nouveaux géoglyphes découverts grâce à l'IA
-
Eviter les traînées de condensation pour réduire l'impact de l'aviation sur le climat
Selon Jay Carver, qui mène les recherches, cette découverte “pourrait ainsi permettre de lever le voile sur le puzzle qu’est l’Histoire de Londres à cette époque”, reprend le Guardian. Il craint cependant que la Walbrook ait, tout simplement, balayé les abords d’un cimetière romain, en emportant quelques crânes. De forme cylindrique, les crânes aurait alors roulé plus loin, emmenés par le courant, que les os longs des corps.
Les restes doivent encore être datés, mais Nicholas Elsden, du Museum d’Archéologie de Londres, estime qu’ils remontent au IIIème ou au IVème siècle, ce qui exclurait que les défunts aient été victimes de l’assaut du peuple des Iceni. “C’est assez inhabituel de découvrir autant d’artefacts au même endroit, alors que ce n’était pas un cimetière. Nous sommes tout de même à 90 mètres en dehors des murs de la ville romaine”, ajoute-t-il à la BBC. Don Walker, spécialiste en ostéologie, avance que la présence de différentes traces grises et marrons signale que les crânes ont sûrement été enterrés dans des endroits différents. Mais des investigations plus poussées devront être conduites notamment pour déterminer le sexe et l’âge des victimes. Les marques chimiques sur les dents devraient elles révéler leur origine et leur régime alimentaire. La nouvelle ligne ferroviaire devrait être installée profondément sous Londres. Or, cette zone est justement l’un des plus grands sites archéologiques du pays. Actuellement, plus de 10.000 artefacts, allant des os de mammouths aux victimes de la peste en passant par de la vaisselle victorienne, ont été retrouvés par les archéologues.
De leur côté, les vingt crânes ont été découverts par des ouvriers du bâtiment qui creusait une fosse près de la station Liverpool Street, à plus de trois mètres de profondeur. Ils ont également exposé des morceaux de charpente qui auraient pu appartenir aux murs du cimetière médiéval. Les fouilles devraient se poursuivre l’an prochain. Les archéologues s’attendent à retrouver d’autres restes romains ainsi que de nombreux corps datant du XVIIème siècle. Ils ont déjà mis au jour les restes d’une superbe route romaine ainsi qu’un fer à cheval coincé à sa surface.