-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Dans une allocution à l’ouverture de cette session, le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, a appelé le Conseil exécutif à se mobiliser pour atteindre les objectifs prioritaires de l’Agenda 2063 de l’organisation, en particulier celui de l'indépendance financière.
M. Faki Mahamat a également abordé la question de la corruption, relevant que ce fléau a atteint «des proportions alarmantes».
«Les rapports établissent clairement que les ressources détournées par la corruption en Afrique peuvent, si elles sont investies dans le développement, suppléer le recours à l’assistance extérieure», a-t-il dit.
Le président de la commission africaine n’a pas manqué de mettre l’accent sur l’importance de la réforme institutionnelle de l’UA. «Réformer résolument l’outil continental et lutter contre la corruption, n’est-ce pas faire œuvre de cohérence et de logique?», s’est-il interrogé.
Lors de sa 32ème session, le Conseil exécutif de l’UA examinera, deux jours durant, les rapports du Comité des représentants permanents de l'UA (COREP), du président de la Commission africaine pour la période de janvier à décembre 2017, ainsi que les rapports des comités du Conseil exécutif et des comités ad hoc.
Il examinera également les projets d’instruments juridiques et le projet d’ordre du jour de la 30ème session ordinaire du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement africains.
Il procèdera, par ailleurs, à l’élection de 10 membres du Conseil de paix et de sécurité (CPS) pour un mandat de deux ans. Cette élection devra marquer l’un des moments forts de ce 30ème sommet africain, selon les observateurs.
Lors de ce 30ème sommet, le président guinéen Alpha Condé devra céder le flambeau au président rwandais Paul Kagamé, qui prendra la présidence de l’Assemblée de l’UA, l’organe suprême de décision de l’organisation continentale, pour l’année 2018.
Le Conseil exécutif étudiera, par ailleurs, les projets de décisions et de déclarations devant être soumis pour adoption par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA.
Le Maroc a été représenté lors de la séance d’ouverture de la 32ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA par Mme Nezha Alaoui M’hamdi, ambassadrice du Maroc en Ethiopie, et des représentants du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Les travaux du 30ème Sommet de l’UA, tenus sous le thème "Gagner la lutte contre la corruption : une voie durable vers la transformation de l'Afrique", ont débuté avec la 35ème session ordinaire du COREP (22-23 janvier), en prélude à la 30ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et du gouvernement (28-29 janvier).
Alpha Condé: Le retour du Maroc à l’UA renforce l’unité africaine
"Le retour du Royaume du Maroc au sein de sa famille africaine a montré aux yeux du monde que nos divergences ne sont pas de nature à entamer notre unité, au contraire, elles la renforcent", a affirmé M. Condé, dans une allocution lue en son nom par le ministre guinéen des Affaires étrangères et des Guinéens à l'étranger, Mamady Touré, à l’ouverture de la 32ème session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, qui a entamé ses travaux au siège du bloc panafricain dans la capitale éthiopienne.
M. Conde, qui a conduit l’Institution continentale au cours de l’année écoulée, a, par ailleurs, évoqué les défis auxquels le continent africain est confronté.
Au cours de l’année 2017, le Conseil exécutif, les organes de l’UA et les Communautés économiques régionales se sont penchés sur nombre de ces défis, notamment la persistance des crises et des conflits, le terrorisme et l’extrémisme violent, les migrations, le changement climatique, la réforme institutionnelle de l’organisation panafricaine, ou encore la place qui revient à l’Afrique sur la scène internationale, a-t-il expliqué.