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Pour dénoncer cette situation et contrecarrer le niet de la direction, le personnel a observé une grève de 24h, mercredi 15 février, et un sit-in devant le siège de l’établissement. Plusieurs slogans condamnant l’attitude de certains responsables ont été scandés lors de cette manifestation à laquelle ont participé également des délégués d’autres établissements bancaires en guise de soutien et de solidarité.
Les employés de cette institution qui vient de changer dernièrement de nom et d’identité visuelle pour devenir désormais Vivalis, sont mécontents et estiment que la direction cherche à occulter le malaise social par des manœuvres dilatoires d’intimidation et de pression. Ils se disent frustrés par les sanctions et les licenciements abusifs de la part de la direction qui cherche l’escalade. Les employés de Vivalis sont déterminés à user de tous les moyens pour défendre leurs intérêts et se protéger contre l’attitude hostile de la direction notamment certains directeurs dont les noms ont été scandés lors de cette manifestation qui a eu lieu devant le siège de l’établissement.
Plusieurs scandales ont été soulevés par les employés en sit-in et en particulier celui d’un avocat du contentieux qui, selon eux, aurait illégalement touché 41 millions de DHS rien qu’au titre de l’année 2011 des caisses de l’établissement avec la complicité de certains membres de la direction. Il était question, entre autres, de recrutement externe et de «parachutage» de certaines personnes qui auraient bénéficié de favoritisme de la part de la direction.
Pour le personnel de Vivalis, la lutte pour défendre ses intérêts ne fait que commencer. Il vient d’adresser une lettre au directeur général de Vivalis pour intervenir dans le redressement de la situation et répondre au cahier revendicatif du personnel.