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Ainsi, le bras de fer entre les ingénieurs et l'Exécutif se poursuit-il. Surtout que "depuis deux ans, nous n'avons pas réussi à ouvrir un dialogue sérieux et responsable avec le gouvernement. Preuve à l'appui : la menace de grève annoncée le 23 octobre n'a occasionné aucune réaction de la part de celui-ci qui poursuit son silence flagrant envers nos revendications ", poursuit Badia Aarab.
Cette dernière ne cache pas le mécontentement de son organisation vis-à-vis du comportement "irresponsable " du gouvernement et exprime sa volonté à hausser le ton dans les mois à venir. Une décision prise à l'unanimité par l'ensemble des ingénieurs à l'échelle nationale lors de la réunion de la commission administrative de l'UNIM.
Les ingénieurs prévoient, dans ce sens, une grève nationale de 48 heures, les 14 et 15 décembre prochains. "D'autres mouvements de protestation verront le jour si le gouvernement ne réagit pas dans les plus brefs délais", annonce-t-elle. Et d'ajouter : "Nous irons jusqu'au bout. Nos revendications sont légitimes et visent à améliorer la profession sur tous les plans".
Le cahier revendicatif comporte trois axes fondamentaux : "L'amélioration de la formation des ingénieurs pour répondre aux besoins du marché et des grands chantiers lancés à travers le pays ; l'organisation du métier dans son ensemble avec la révision du statut de l'ingénieur au sein de la Fonction publique et enfin la révision de sa situation financière", affirme la secrétaire générale de l'UNIM. Pour elle, de toutes les élites de la Fonction publique, celle des ingénieurs est la plus lésée. Est-ce possible ? Bien évidemment, "la situation de l'ingénieur au sein de la Fonction publique est loin d'être satisfaisante. Un ingénieur d'Etat débutant touche 6500 DH. Celui en fin de carrière ne perçoit pas plus de 12.000 DH. Sans oublier son statut administratif qui ne fait pas son bonheur ", argumente Badia Aarab.
D'après un communiqué de l'UNIM, la situation risque d'empirer si le gouvernement ne prend pas les mesures nécessaires pour répondre aux revendications des ingénieurs. Certaines centrales syndicales ont exprimé, selon la secrétaire générale de l'UNIM, leur solidarité avec cette catégorie de fonctionnaires en lutte pour ses droits légitimes. Ils seraient même prêts à se mobiliser pour leur cause.