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Ainsi, devant le siège de la wilaya et la municipalité de Guelmim, quelques centaines de personnes se sont rassemblées arborant plusieurs banderoles. Sur l’une d’entre elles on pouvait lire : « Nous soutenons l’autonomie des provinces sahariennes sous la souveraineté marocaine» et sur d’autres « Nous demandons la révision de la Constitution et la démission du gouvernement ».
La veille, le wali de la région avait affirmé, lors d’une rencontre avec les parlementaires, les élus locaux, les représentants des formations politiques, des centrales syndicales et de la société civile dans la province, qu’il ne ménagera aucun effort, en toute transparence et responsabilité, pour être au service de la région et à l’écoute des citoyens.
Après avoir exprimé sa satisfaction de cette rencontre qui est, pour des raisons d’agenda, la première depuis sa nomination dans cette région, le wali a indiqué que l’ensemble des acteurs politiques et de la société civile sont concernés par les programmes politiques, économiques et sociaux dans la région et sont ainsi responsables de sa sécurité et de sa stabilité conformément au nouveau concept d’autorité.
Le wali a rappelé que tous les projets réalisés dans la région, ces dernières années, sont structurants grâce aux efforts déployés par les élus et l’ensemble des acteurs de la société civile et les autorités locales, appelant au parachèvement de ce processus de développement.
Cette rencontre a été une occasion pour examiner plusieurs questions sociales dans la région, particulièrement l’emploi et l’octroi des cartes de l’Entraide nationale.
Comme partout ailleurs et dans des manifestations, de cette envergure non encadrées, il y a toujours des débordements. Ainsi, certains manifestants ont-ils décidé de s’attaquer au domicile du président du Conseil municipal qui a reçu des jets de pierre. Des cafés de l’avenue principale de la ville ont aussi été mis à sac.
A Laâyoune, par contre, la situation a été plus calme. Les organisations qui ont appelé à la marche ont, dans un communiqué, demandé à leurs militants et à tous les habitants de la ville, de dénoncer les conditions de vie qui ne cessent de se dégrader du fait de la politique des autorités. Les manifestants ont revendiqué l’amélioration de leurs conditions de vie, réclamant l’emploi et le logement. Ils ont également demandé des augmentations de salaires au vu des hausses vertigineuses que connaissent les prix des denrées de première nécessité.
Les employés de différentes sociétés de la place ont dénoncé l’insuffisance des salaires et le non-respect du Code du travail.
Les manifestants qui, contrairement à ceux de Guelmim, se sont comportés de façon responsable et civique se sont dispersés aux alentours de 13 heures.