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A l’ouverture de cette rencontre, Khadija Merouazi, secrétaire générale du «Médiateur pour la démocratie et les droits de l'Homme», qui a dirigé cette rencontre, a rappelé que l’organisation de cet événement traduit parfaitement l’intérêt permanent accordé par le Mouvement Tofola Chaabia aux questions de la famille, l’enfance, la jeunesse et de l’action associative. Elle a également tenu à préciser que le thème choisi pour cette journée d’étude survient après l’adoption de la nouvelle Constitution et pour l’ouverture d’un débat public entre les différentes composantes de la société.
Mustapha Laraki, membre du conseil exécutif de Tofola Chaabia, est intervenu pour souligner qu’elle était l’une des premières associations à présenter un mémorandum sur la réforme du secteur de l’enfance et de la jeunesse pour contribuer à la réforme constitutionnelle et institutionnelle en vue de créer une dynamique permettant l’édification d’un Maroc démocratique et moderne. Depuis sa création, Tofola Chaabia a toujours appelé à la conjugaison des efforts de tous les intervenants, la coordination des stratégies, la réunion des conditions, des moyens et des budgets nécessaires pour parer aux besoins des enfants et des jeunes à même de les préparer à la vie et de contribuer à l’édification de la Nation, selon un nouvel accord, tel que stipulé par la Constitution, pour l’encadrement des citoyens, a-t-il indiqué.
Tout en annonçant que les treize conseils et institutions instaurés par la Constitution dont le Conseil consultatif de la famille et de l’enfance et le Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative attendent leur mise en œuvre, Mustapha Laraki a insisté sur la nécessité de placer cette consultation au centre de la politique publique et d’institutionnaliser le droit associatif.
En mettant en parallèle le Maroc et les pays voisins, des chiffres pertinents ont souligné les efforts à déployer pour que le secteur soit stable au niveau des attentes et aspirations des acteurs associatifs et de l’enfance et la jeunesse marocaines.
Pour sa part, Mustapha Benrahou, membre du conseil exécutif du Mouvement et l’un des principaux acteurs du secteur, a entamé son intervention en se posant une question sur les perspectives du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative.
En tenant compte de la situation actuelle de la jeunesse et du grand défi auquel elle doit faire face, il est devenu nécessaire d’opter pour une politique publique de la jeunesse avec une vision globale et intégrée. Dans cette politique, la jeunesse doit être considérée et marquer sa présence, car c’est cette catégorie qui est concernée en premier.
Personne ne doute de la volonté des associations et des organisations d’exercer leur citoyenneté pleine et entière, dynamiser leur action commune et de retrouver la confiance, particulièrement en cette étape de l’histoire du Maroc qui connaît la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle Constitution qui a insisté sur la mission et le rôle démocratique et de développement joué par la société civile.
Pour sa part, Habib El Malki a souligné que le Mouvement Tofola Chaabia a précédé le gouvernement dans l’opérationnalisation des dispositions de la nouvelle Constitution.
Il a fait savoir que la dynamique et les initiatives de la société civile dans différents domaines délaissés par l’Etat ont été pour beaucoup dans les changements au Maroc. La jeunesse fait partie intégrante du processus des réformes constitutionnelles et politiques et demeure une force riche en potentialités et capable de créer et d’édifier l’avenir et la concrétisation des revendications.
Tout en précisant que l’étape actuelle est très complexe et la nouvelle Constitution ne peut répondre à toutes les questions, Habib El Malki a soutenu que cette étape sera néanmoins encadrée par une nouvelle Constitution, une philosophie et une architecture nouvelles, une répartition des pouvoirs et l’intégration des différentes catégories dans ces conseils en vue de trouver des solutions appropriées aux problèmes que rencontrent ces dernières.
Il s’est demandé, par ailleurs, si la fonction consultative de ces conseils permettra de nouvelles perspectives ou restera limitée? Dans ce cadre, il a rappelé l’expérience de nombre de conseils qui avaient été créés dans les années 1990 et avaient une double mission: une annoncée et une autre formelle. Mais elles parvenaient cependant à ouvrir les voies du dialogue à tous les niveaux.
Ces différents conseils sont appelés à jouer pleinement leur rôle et prendre des initiatives si toutes les conditions sont réunies dont l’indépendance de la décision et de la procédure pour soulever toutes les questions à même de libérer la société de toutes sortes de tutelle. Si ces conseils réussissent cette mission, ils rompront à jamais avec la culture qui a prévalu jusque-là, a-t-il conclu.