-
Hajj 1447/2026 : L'inscription électronique des candidats au pèlerinage du 13 au 24 janvier
-
Programme “Conférences scientifiques” dédié aux détenus des affaires d'extrémisme et de terrorisme
-
Le ministre palestinien des Waqf salue le rôle de premier plan de SM le Roi dans la résilience du peuple palestinien
-
La République du Ghana décide de suspendre ses relations diplomatiques avec la pseudo-“rasd”
-
Emmanuel Macron : Construire un partenariat ambitieux sans précédent entre la France et le Maroc
A Casablanca, les manifestants ont répondu à l’appel du Mouvement 20 février lancé fin janvier par de jeunes internautes, les manifestants, qui ont fait montre de dynamisme et d’une assiduité exceptionnelle, ont scandé plusieurs slogans dénonçant la politique du gouvernement actuel dans divers secteurs vitaux du pays, notamment l’enseignement, la santé, l’habitat, les libertés d’expression, etc. Dans son cahier revendicatif, unifié à l’échelle nationale, le mouvement réclame, entre autres, l’amélioration des conditions de vie des citoyens, leurs revenus. Un jeune militant du mouvement s’est chargé de le lire lors de la manifestation organisée hier à la place Mohammed V à Casablanca sous les applaudissements des citoyens participants.
Les manifestants ont été unanimes sur la question de faire aboutir leurs revendications loin de tout acte irresponsable ou de vandalisme qui pourrait nuire à la sécurité des citoyens et à la stabilité du pays.
Leurs revendications tournaient, entre autres, autour de l’égalité sociale, de réformes constitutionnelles et d’élections transparentes.
Un avis que partage bon nombre de manifestants qui dénoncent «la mainmise de quelques clans sur les richesses du pays et sur tous les postes de responsabilité». Et comme le stipule leur cahier revendicatif, ils ne peuvent plus supporter «la corruption et le copinage dans les recrutements, ainsi que la détérioration des services de base». Et ce n’est pas tout, le mouvement fait appel à toutes les composantes du pays pour «lutter contre tous les abus qu’exercent certains lobbies économiques sur les politiques». De même, ils sollicitent tous les partenaires sociaux et politiques à unir leurs rangs pour un Maroc meilleur.
A cette occasion, ils ont manifesté leur colère contre «ces corrompus parmi les hauts responsables qui profitent de leurs grands postes pour détourner les richesses du pays à leurs propres comptes. Ces gens-là doivent être jugés pour leurs abus», adoptent-ils dans leur cahier revendicatif.
Par ailleurs, ils se disent déterminés à poursuivre leur mouvement tous les dimanches jusqu’à ce que le gouvernement prenne au sérieux leurs revendications. C’est ce que nous a affirmé Sion Assidon, militant associatif marocain, l'un des animateurs de Transparency Maroc. D’après lui, «les jeunes comptent poursuivre leur mouvement pacifique, à l’instar de l’Algérie. Et ce, dans un cadre responsable, tout en restant ouverts au dialogue avec toutes les composantes de la société marocaine ».
Au moment où nous mettions sous presse, les manifestants poursuivent leur mouvement à Casablanca. Ils prévoient selon les représentants du mouvement 20 février à Casablanca une marche à 17h.
Rappelons que les autorités locales ont déployé un grand dispositif sécuritaire. Ils se sont contentés d’observer de loin et d’enregistrer les slogans sans intervenir. Aucun harcèlement sécuritaire n’a été enregistré. Surtout que les jeunes se sont montrés responsables. D’où la satisfaction des participants qui affirment que «la démocratie a gagné encore une fois au Maroc». Ce qui prouve qu’on est vraiment à l’abri des événements sanglants qui secouent les autres pays arabes. A en croire un politique chevronné : «Le Maroc donne l’exemple, comme pays arabe et africain, en matière des droits de l’Homme et de démocratie. Chez nous, toutes les opinions sont respectées et prises en considération ».