Autres articles
-
Londres perd des millionnaires
-
Selfies, joie et larmes à la Coupe du monde des "mamies foot"
-
Une célébrité nigériane incarcérée pour avoir lancé des billets de banque pendant son mariage
-
Certains mélanges d’additifs alimentaires présentent un risque accru de diabète de type 2
-
Au Guatemala, une formation professionnelle pour dissuader les jeunes de migrer

Près de 90 ans après la mort du révolutionnaire russe et fondateur de l'URSS, dont le corps embaumé est toujours exposé au public sur la place Rouge, à Moscou, le débat sur les causes du décès prématuré de Lénine vient d'être réouvert, rapporte le quotidien allemand Die Welt.
Une équipe de chercheurs américano-russes de l'UCLA, en Californie, vient de publier une étude qui soutient la thèse selon laquelle Lénine, décédé en 1924 à l'âge de 53 ans, aurait été atteint d'une mutation génétique rare qui aurait provoqué les trois accidents vasculaires cérébraux dont il a été victime quelques mois avant sa mort et qui l'ont laissé paralysé. Cette théorie permettrait également d'expliquer pourquoi le père de Lénine est décédé quasiment au même âge et lui aussi à la suite d'un AVC.
C'est une des remarques contenues dans le rapport de l'autopsie réalisée sur le corps de Lénine à son décès qui a mis la puce à l'oreille aux chercheurs: «Les artères cérébrales étaient si calcifiées que lorsqu'on les tapota avec des pinces lors de son autopsie, elles retentirent comme si elles étaient de pierre», écrivent-ils. Ces calcifications artérielles peuvent être provoquées par une mutation génétique assez rare. On les retrouve en général au niveau des jambes, mais chez Lénine elles pourraient s'être développées d'une manière exceptionnelle au niveau de la tête.
Cette nouvelle thèse vient remettre en cause les deux théories qui étaient jusque là les plus tangibles. D'abord celle d'un décès causé par la syphilis. Cette hypothèse, formulée dès la mort de Lénine –il prenait du Salvarsan, un remède utilisé pour traiter cette maladie à l'époque– n'avait pas été retenue à l'époque, probablement parce que la syphilis était alors considérée comme une maladie honteuse.
Mais des chercheurs israéliens avaient publié en 2004 une étude assez convaincante sur ce sujet, comme le rapportait alors le New York Times. L'autre hypothèse était celle d'une sclérose chronique des vaisseaux sanguins dans le cerveau.
Mais d'autres explications ont également été avancées par le passé, rappelle Die Welt : «D'autres ont argumenté qu'il s'agissait des conséquences tardives de l'attentat qu'a commis Fanny Kaplan avec un pistolet contre Lénine en 1918. Une balle est restée logée dans le cou, duquel elle n'a été extraite qu'en 1922. Autrefois le médecin de Lénine imputait ses maux de tête à une infection liée au plomb.»
Si les chercheurs de l'UCLA obtiennent l'autorisation de l'Institut de la recherche sur le cerveau de Moscou d'analyser le cerveau du révolutionnaire, conservé sur place depuis sa mort et découpé en plus de 30.000 fines tranches, le mystère pourrait enfin s'éclaircir.
Une équipe de chercheurs américano-russes de l'UCLA, en Californie, vient de publier une étude qui soutient la thèse selon laquelle Lénine, décédé en 1924 à l'âge de 53 ans, aurait été atteint d'une mutation génétique rare qui aurait provoqué les trois accidents vasculaires cérébraux dont il a été victime quelques mois avant sa mort et qui l'ont laissé paralysé. Cette théorie permettrait également d'expliquer pourquoi le père de Lénine est décédé quasiment au même âge et lui aussi à la suite d'un AVC.
C'est une des remarques contenues dans le rapport de l'autopsie réalisée sur le corps de Lénine à son décès qui a mis la puce à l'oreille aux chercheurs: «Les artères cérébrales étaient si calcifiées que lorsqu'on les tapota avec des pinces lors de son autopsie, elles retentirent comme si elles étaient de pierre», écrivent-ils. Ces calcifications artérielles peuvent être provoquées par une mutation génétique assez rare. On les retrouve en général au niveau des jambes, mais chez Lénine elles pourraient s'être développées d'une manière exceptionnelle au niveau de la tête.
Cette nouvelle thèse vient remettre en cause les deux théories qui étaient jusque là les plus tangibles. D'abord celle d'un décès causé par la syphilis. Cette hypothèse, formulée dès la mort de Lénine –il prenait du Salvarsan, un remède utilisé pour traiter cette maladie à l'époque– n'avait pas été retenue à l'époque, probablement parce que la syphilis était alors considérée comme une maladie honteuse.
Mais des chercheurs israéliens avaient publié en 2004 une étude assez convaincante sur ce sujet, comme le rapportait alors le New York Times. L'autre hypothèse était celle d'une sclérose chronique des vaisseaux sanguins dans le cerveau.
Mais d'autres explications ont également été avancées par le passé, rappelle Die Welt : «D'autres ont argumenté qu'il s'agissait des conséquences tardives de l'attentat qu'a commis Fanny Kaplan avec un pistolet contre Lénine en 1918. Une balle est restée logée dans le cou, duquel elle n'a été extraite qu'en 1922. Autrefois le médecin de Lénine imputait ses maux de tête à une infection liée au plomb.»
Si les chercheurs de l'UCLA obtiennent l'autorisation de l'Institut de la recherche sur le cerveau de Moscou d'analyser le cerveau du révolutionnaire, conservé sur place depuis sa mort et découpé en plus de 30.000 fines tranches, le mystère pourrait enfin s'éclaircir.