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Un tuyau relie son camion, un ancien bus scolaire, à la cuve des huiles usagées d’un restaurant, dont le personnel est attroupé dans la rue, avec un groupe de badauds.
“Toute l’expérience dépend entièrement de la bonne volonté des gens que je rencontre. Que ce soit pour trouver de l’huile ou pour obtenir les visas des pays que je traverse”, explique cet ancien technicien et ancien journaliste, mélange d’humour et de sérieux, qui a fait sienne la devise “Make fuel, not war”.
Le pari de cette entreprise (biotruckexpedition.org), dit-il, est le suivant: “Pour réduire le risque d’une augmentation de 5 % des températures globales, les pays du G20 ont décidé de réduire les émissions de C02 à deux tonnes par personne et par an, d’ici 2050. Mais qu’est-ce qu’on peut faire avec deux tonnes de carbone ? Je veux essayer de faire le tour du monde avec moins de deux tonnes.” Et faire la preuve concrète, sur la route, au jour le jour, qu’il est possible de rouler pour rien, en utilisant des déchets alimentaires.
“Si je n’utilisais pas cette huile, elle se transformerait en méthane, dans la plupart des cas... et le méthane participe plus au réchauffement climatique que le dioxyde de carbone. Donc on peut soutenir que ça a une sorte d’impact positif sur la quantité totale de CO2 dans l’atmosphère.” “Je suis suivi par un consultant, le cabinet britannique Terra Ambiante, qui évalue en permanence ma consommation d’énergie, pour me déplacer et pour toutes mes autres activités, même quand je prends une douche”, explique-t-il.