Le Palais des congrès de Marrakech a été le théâtre, lundi soir, d’un vibrant hommage rendu au cinéaste canadien David Cronenberg lors de la 21ᵉ Edition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).
Cet événement a été marqué par la remise de l’Etoile d’or, distinction prestigieuse, par l’actrice allemande Diane Kruger, en reconnaissance de l’extraordinaire carrière de ce maître du cinéma contemporain.
Prenant la parole, David Cronenberg a exprimé sa gratitude envers Sa Majesté le Roi Mohammed VI et SAR le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du FIFM, pour leur soutien à cet événement culturel d’envergure. Se disant profondément honoré par cette distinction, il a salué le travail de ceux qui, avant lui, ont reçu cette récompense pour avoir "tenté de donner un sens à ce monde et à nos existences mutuellement dépendantes".
Il a également fait l’éloge de l’hospitalité marocaine et de l’atmosphère unique du festival, témoignant de son admiration pour la richesse culturelle de la Cité ocre.
Diane Kruger, qui a remis le prix, a livré un discours pénétrant sur l’héritage artistique de David Cronenberg. Elle a décrit son œuvre comme une exploration profonde de l’humanité mêlant grotesque et émotion, redéfinissant les limites de la réalité et de l’identité.
"Sa capacité à allier le malaise à la clairvoyance donne lieu à une expérience visuelle inoubliable", a-t-elle affirmé. Selon elle, l’influence de Cronenberg ne se limite pas à ses films : elle inspire une génération de cinéastes à repousser les frontières du genre et de la narration.
Surnommé le maître du "Body Horror", David Cronenberg a marqué l’histoire du cinéma avec des œuvres qui interrogent les ténèbres de l’âme humaine en utilisant le corps comme métaphore des angoisses et des mutations sociales. Des films comme Shivers (1975), The Fly (1986) ou encore Dead Ringers (1988) explorent avec audace les interactions entre le psychologique et le biologique.
Son travail ne se limite pas au genre de l’horreur. Il s’attarde également sur le rapport entre technologie et humanité, comme en témoignent Videodrome (1983), où la télévision devient une extension du corps, ou eXistenZ (1999), qui brouille les frontières entre le réel et le virtuel.
L’hommage à David Cronenberg s’est achevé par la projection de son film Les Linceuls, prolongeant l’exploration de son univers singulier. À travers cet événement, le FIFM a une nouvelle fois affirmé sa vocation à célébrer les figures majeures du septième art, tout en offrant une plateforme unique d’échange culturel.
Par cette Etoile d’or, David Cronenberg rejoint le panthéon des artistes honorés par le festival, confirmant la place incontournable de son œuvre dans l’histoire du cinéma contemporain. Une soirée mémorable pour Marrakech, qui a salué avec éclat l’un des cinéastes les plus audacieux et influents de son époque.
Cet événement a été marqué par la remise de l’Etoile d’or, distinction prestigieuse, par l’actrice allemande Diane Kruger, en reconnaissance de l’extraordinaire carrière de ce maître du cinéma contemporain.
Prenant la parole, David Cronenberg a exprimé sa gratitude envers Sa Majesté le Roi Mohammed VI et SAR le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du FIFM, pour leur soutien à cet événement culturel d’envergure. Se disant profondément honoré par cette distinction, il a salué le travail de ceux qui, avant lui, ont reçu cette récompense pour avoir "tenté de donner un sens à ce monde et à nos existences mutuellement dépendantes".
Il a également fait l’éloge de l’hospitalité marocaine et de l’atmosphère unique du festival, témoignant de son admiration pour la richesse culturelle de la Cité ocre.
Diane Kruger, qui a remis le prix, a livré un discours pénétrant sur l’héritage artistique de David Cronenberg. Elle a décrit son œuvre comme une exploration profonde de l’humanité mêlant grotesque et émotion, redéfinissant les limites de la réalité et de l’identité.
"Sa capacité à allier le malaise à la clairvoyance donne lieu à une expérience visuelle inoubliable", a-t-elle affirmé. Selon elle, l’influence de Cronenberg ne se limite pas à ses films : elle inspire une génération de cinéastes à repousser les frontières du genre et de la narration.
Surnommé le maître du "Body Horror", David Cronenberg a marqué l’histoire du cinéma avec des œuvres qui interrogent les ténèbres de l’âme humaine en utilisant le corps comme métaphore des angoisses et des mutations sociales. Des films comme Shivers (1975), The Fly (1986) ou encore Dead Ringers (1988) explorent avec audace les interactions entre le psychologique et le biologique.
Son travail ne se limite pas au genre de l’horreur. Il s’attarde également sur le rapport entre technologie et humanité, comme en témoignent Videodrome (1983), où la télévision devient une extension du corps, ou eXistenZ (1999), qui brouille les frontières entre le réel et le virtuel.
L’hommage à David Cronenberg s’est achevé par la projection de son film Les Linceuls, prolongeant l’exploration de son univers singulier. À travers cet événement, le FIFM a une nouvelle fois affirmé sa vocation à célébrer les figures majeures du septième art, tout en offrant une plateforme unique d’échange culturel.
Par cette Etoile d’or, David Cronenberg rejoint le panthéon des artistes honorés par le festival, confirmant la place incontournable de son œuvre dans l’histoire du cinéma contemporain. Une soirée mémorable pour Marrakech, qui a salué avec éclat l’un des cinéastes les plus audacieux et influents de son époque.