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Il y a trois ans, c'est déjà le jour de son anniversaire que le "Thin Duke" avait choisi pour sortir de longues années de silence, avec la chanson "Where are we now?". Ce titre évoquant ses années "berlinoises" avait ranimé une flamme que certains jugeaient vacillante.
Deux mois plus tard, un album aux accents rock et aux mélodies accessibles, "The Next Day", avait confirmé le retour en grande forme de l'artiste aux mille vies, silencieux depuis des années mais célébré par une grande exposition itinérante qui a passé en 2015 le cap du millionième visiteur à l'occasion de son étape parisienne.
Le Londonien multiplie depuis les projets: générique de série, comédie musicale, quelques apparitions comme sur le dernier album de The Arcade Fire. Bowie semble être redevenu cette tête chercheuse. Celle qu'il était au cours de ses fastes années 1970 quand, multipliant les costumes et les personnages, il semblait dicter la mode et jamais ne la subir.
Ce goût de la recherche et du contre-pied l'emmène cette fois du côté du jazz: son 25e album, placé sous le signe d'une mystérieuse étoile noire ("Blackstar"), est traversé de batteries épileptiques, de coulées et d'explosions de saxophones (le premier instrument de Bowie) et d'une voix de velours diffusant tantôt la douceur tantôt une sourde inquiétude.