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L'événement, qui a rassemblé divers partis et factions aux orientations bien connues au Proche-Orient, notamment au Liban et en Syrie, a mis en lumière une nouvelle stratégie de propagande de la thèse séparatiste, vouée à l'échec.
Cette petite conférence s'inscrit dans un contexte de tentatives infructueuses d'exploitation de la situation sécuritaire et politique interne du Liban. Elle braque, en outre, la lumière sur l'isolement absolu et la faiblesse manifeste de la junte algérienne et ses pantins.
En misant sur des positions de partis peu influents et soumis à des agendas étrangers connus, notamment ceux dictés par Téhéran, les séparatistes cherchent à contrecarrer la volonté arabe commune mais se heurtent à une réalité politique implacable. En effet, depuis son émergence, l’idée séparatiste n'a jamais réussi à s'implanter durablement dans le paysage arabe, surtout après la correction de la position libyenne par l'ancien président, Mouammar Kadhafi, mettant ainsi l'Algérie hors-jeu sur la scène arabe.
Pour illustrer l’isolement grandissant du polisario et de ses commanditaires algériens , il serait utile de mentionner les récentes déclarations du ministre libanais des Affaires étrangères et des Emigrés, Abdallah Bou Habib. Ses propos réaffirment sans détour la position constante du Liban en faveur de la souveraineté du Royaume et de son intégrité territoriale et illustrent clairement le rejet régional de la thèse séparatiste. Dans un communiqué publié dimanche, M. Bou Habib a indiqué que «le Liban tient à souligner les liens de fraternité historiques et profondément enracinés qui l'unissent au Royaume du Maroc frère et à son honorable peuple». Evoquant la conférence tenue à Beyrouth, le ministre libanais a affirmé la condamnation par son pays de "toute position et déclaration portant atteinte au Royaume du Maroc et menaçant sa stabilité et son intégrité territoriale". «Le Liban salue les relations fraternelles avec le Maroc et aspire toujours à renforcer la coopération entre les deux pays frères dans tous les domaines», a-t-il réitéré.
Il va sans dire que cet isolement croissant d’Alger constitue un facteur clé pour comprendre l'extinction inéluctable de ce conflit artificiel. Le soutien étranger, notamment de l'Iran, ajoute, quant à lui, une dimension géopolitique plus large à la question. Téhéran, cherchant à étendre son influence au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, utilise le soutien à des mouvements séparatistes comme levier stratégique contre son adversaire régional, en l'occurence l'Arabie Saoudite, et ses alliés, dont le Maroc.
Le choix même de se réunir à Beyrouth est loin d'être fortuit. Le Liban traverse une période d'instabilité sans précédent, rendant son paysage politique plus vulnérable aux influences extérieures et aux manœuvres des factions marginales. Les pantins du polisario espéraient exploiter cette fragilité pour semer le doute et fragmenter le consensus arabe largement en faveur de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Ils se sont, cependant, heurté à la position ferme du Liban qui a réaffirmé, non seulement, son engagement inébranlable envers le respect des principes de souveraineté et de non-ingérence, mais également sa détermination à maintenir des relations diplomatiques sereines avec le Maroc.
Lors de cette pitoyable conférence, les intervenants ont tenté, avec beaucoup de mal, de tracer des parallèles fallacieux entre la question du Sahara marocain et celle de la Palestine, une démarche qui prête plutôt à rire. En effet, les situations historiques, géopolitiques et sociales des deux régions sont fondamentalement différentes. Les Palestiniens luttent depuis longtemps sur la base de fondements géographiques légitimes et d'une oppression historique. D'autre part, toutes les factions palestiniennes, malgré leurs divergences idéologiques, participent à cette lutte commune. En revanche, le Polisario manque d'arguments historiques et géographiques convaincants et repose sur une politique de parti unique, réprimant toute voix dissidente et manquant de véritable soutien populaire. Cette distinction rend vaines les tentatives des séparatistes du Polisario et mine l'écho escompté de leur conférence présumée. Elle fragilise aussi davantage leur position sur la scène internationale et révèle au grand jour leur illégitimité flagrante.
En essayant d’exploiter la fragilité politique et sécuritaire du Liban, le polisario cherche à influencer les perceptions régionales et internationales. Or, cette stratégie bute contre la réalité d'un soutien croissant à la souveraineté marocaine, renforcé par des considérations de stabilité régionale et de lutte contre le terrorisme. Sur la scène internationale, la thèse de la séparation prônée par le polisario ne cesse de perdre du terrain. De nombreux pays et institutions internationales considèrent désormais les revendications séparatistes comme un facteur d'instabilité, et non comme une solution viable. Le Maroc, en tant que partenaire clé dans la lutte contre le terrorisme et en faveur de la stabilité régionale, bénéficie d'un plein soutien, notamment de la part des États-Unis, de l'Union européenne et de plusieurs autres pays de par le monde.
Mehdi Ouassat